#Chroniques de la #GaucheQuébécoise mais aussi de la #DroiteQuébécoise et du #CentreQuébécois (suite)
Je vais retourner à mes critiques contre la gauche (surtout québécoise et canadienne) plus tard et faire une parenthèse sur le comportement typique des gens de centre et de droite lorsqu'iels sont pogné-e-s à collaborer à des comités pluralistes.
Les gens qui sont toxiques à gauche vont souvent weaponizer leur identité et leurs traumas pour t'abuser. Toi, tu marches sur des oeufs mais elleux ont le droit de te crier dessus, de pleurer, de te faire des demandes irréalistes, de qualifier ta moindre erreur de «irreparable harm», ou encore de demander de «l'accountability» tout en sachant qu'aucune reconnaissance ni réparation de tes torts ne conviendront à leur définition «d'accountability».
Je veux pas faire des catégories trop distinctes, parce que les comportements abusifs se ressemblent souvent. Mais voici la tendance que j'ai observée depuis à peu près 20 ans.
Au centre et à droite, l'abus est parfois légèrement différent qu'à gauche. Ça va souvent être un pur putsch antidémocratique et du bullyisme grossier. Tu sais très bien que tu as rien fait de mal avec elleux, parce qu'on te reproche pas d'avoir fait quelque chose en particulier, mais *d'être* quelque chose.
Ça s'accompagne aussi d'un repli identitaire tout aussi féroce que l'identitarisme «de gauche». Souvent en mode passif-agressif. Au départ, iels peuvent accepter qu'un projet vise un groupe plus marginalisé... puis les commentaires vont venir. «À quel moment va-t-on pouvoir enfin s'intéresser à *nous*?» «Il faut bien travailler sur tel groupe si on veut avoir du financement hein?» Iels vont parfois essayer d'installer une grogne sourde dans le reste du comité/instance avant de frapper, ou juste se mettre à intimider tout le monde - ça marche aussi bien.
Iels vont parallèlement être «ben sympathiques» et «chummé-chummé». Parler du fait qu'on forme une grande famille pis toute, camoufler le climat de terreur qui croît doucement comme une ombre. Quand tu vas réussir à faire une demande de changement structurel, iels vont le prendre personnel, te dire «ben voyons donc, tu me connais» ou «on est une belle gang, on a pas besoin de ça».
Iels vont se permettre de parler dans le dos des autres membres, et raconter les pires affaires. Des affaires qui ont pas d'allure. Une ancienne boss qui était sur pas mal de CA a accusé une de ses employées d'écrire ses notes en coréen pour pas qu'elle comprenne. En coréen!
(Après vérification, l'employée ne connaissait que 2 ou 3 mots en coréen.)
C'est pas pour ventiler ça: c'est pour chercher des allié-e-s ou juste du monde prêt à consentir à une campagne de harcèlement.
Iels vont vite prétendre que tout le monde travaille mal, ou que tout le monde est paresseux sauf elleux. «C'est tout le temps moi qui fait toute icitte!» «[Telle personne] est même pas capables d'attacher ses bottines!» «C'est plate à dire, mais il va falloir sévir. Ça prend de la discipline!»
Ces leaders-là démontrent par ailleurs rarement la maîtrise d'une quelconque compétence. Au travail, iels vont arriver tard, partir tôt. Ou se taper de longues journées de travail «en réunion».
Leurs réunions, c'est jaser de leur voyage à Mykonos pendant 3-4 heures. Quasiment rien de valable ressort de là, mais iels vont te vendre ça comme une réussite totale et une négociation héroïque.
Bientôt, le bullyisme est rendu la norme et iels peuvent faire n'importe quoi en toute impunité, parce que tout le monde est terrorisé. Je me suis fait menacer de poursuite en diffamation parce qu'une personne (de centre, celle-là) pensait que peut-être on la critiquait pendant qu'elle était pas là. Elle avait aucune preuve - juste un ressenti.
Je viens d'apprendre qu'une autre personne (de centre, centre-droite) a envoyé une mise en demeure à l'un de ses anciens co-directeurs de CA, pour un désaccord insignifiant sur un ptit règlement. C'était la goutte qui a fait déborder le vase: ça faisait longtemps qu'il se faisait harceler, et il est immédiatement tombé en burn-out.
La bully de centre-droite, elle, se fait lancer des fleurs quotidiennement pour son excellent travail et les sacrifices qu'elle fait pour le bien du groupe.
J'ai déjà été avec elle sur un CA. Il a fallu que je la dissuade - avec une grande diplomatie - de faire adopter des clauses illégales (qui visaient à abuser des membres les plus vulnérables.)
Devinez quoi: mon «on peut pas adopter cette clause, ça contreviendrait à telle loi» n'a pas été suffisant. Il a fallu que je fasse un long discours et que je gruge les voix des autres membres une par une pour finalement convaincre la majorité de voter contre.
Parallèlement, avec une autre alliée, elle a voulu infliger des mesures disciplinaires quasi-staliniennes pour des violations tout à fait insignifiantes d'un règlement que personne savait qu'il existait.
Je niaise pas, ces gens-là vivent dans un monde parallèle d'entitlement total et d'incohérence.
Pour elleux, un comité c'est leur propriété privée. Iels ont deux mantras:
1. Greed is good
2. There is no such thing as society (comme disait Tatcher)
Iels forment des trous noirs comme celui qui est au centre de notre galaxie. Tout gravite autour d'elleux. Tout sera un jour avalé par elleux et iels plongeront alors le monde dans l'obscurité éternelle.
#droite #boss #LesUnionsQuossaDonne #CA #Fondations #OSBL #ExtrêmeCentre
Màj: j'ai corrigé quelques fautes.




