Coupe du monde 2034 : lâArabie saoudite dĂ©voile son projet de stade perchĂ© Ă  350 mĂštres de hauteur (VIDEO)
Pour la Coupe du monde 2034, lâArabie saoudite ne compte pas faire les choses Ă  moitiĂ©. Le royaume a rĂ©vĂ©lĂ© les premiĂšres images du âNEOM Stadiumâ, une enceinte sportive vertigineuse installĂ©e Ă  350 mĂštres dâaltitude, au cĆur du mĂ©gaprojet futuriste âThe Lineâ. Symbole dâambition technologique et dâaudace architecturale, le stade suscite dĂ©jĂ  fascination et controverse.
LâArabie saoudite vise les sommets du sport et de la technologie
Un projet pharaonique au cĆur du dĂ©sert
Le royaume saoudien entend frapper fort Ă  lâoccasion de la Coupe du monde 2034. Dans un reportage exclusif publiĂ© par Paris Match, le pays a prĂ©sentĂ© le âNEOM Stadiumâ, une infrastructure hors du commun censĂ©e accueillir jusquâĂ  46 000 spectateurs.
Lâenceinte sera perchĂ©e au sommet dâune tour culminant Ă  plus de 350 mĂštres, faisant dâelle le premier stade suspendu dans les airs de lâhistoire du football mondial. Un projet Ă  la mesure des ambitions du prince hĂ©ritier Mohammed ben Salmane, plus connu sous le nom de âMBSâ.
Une vitrine pour la ville futuriste âThe Lineâ
Ce stade dâun nouveau genre verra le jour dans le cadre de âThe Lineâ, une citĂ© linĂ©aire ultramoderne en construction dans le nord-ouest de lâArabie saoudite. Ce mĂ©gaprojet, pensĂ© comme une vitrine de lâinnovation et du dĂ©veloppement durable, sâinscrit dans le plan de transformation âVision 2030â du royaume.
Le âNEOM Stadiumâ devrait ĂȘtre achevĂ© dâici 2032, soit deux ans avant le coup dâenvoi du Mondial, et accueillera plusieurs matchs jusquâaux quarts de finale selon les premiĂšres annonces officielles.
 Un symbole dâinnovation⊠et de puissance politique
Une architecture spectaculaire alimentée par les énergies vertes
Selon les informations relayées par Paris Match, le stade sera entiÚrement alimenté par des énergies renouvelables. Conçu comme une prouesse technologique, il incarnera la volonté du pays de se positionner en leader des infrastructures sportives durables.
Le âNEOM Stadiumâ doit ainsi devenir un emblĂšme dâinnovation, mais aussi un outil de communication internationale pour le rĂ©gime saoudien, dĂ©sireux dâamĂ©liorer son image Ă  lâĂ©chelle mondiale.
Une logistique qui interroge
Si lâambition du projet impressionne, elle soulĂšve aussi de nombreuses interrogations pratiques. Comment acheminer des dizaines de milliers de supporters Ă  350 mĂštres dâaltitude, dans une structure en plein dĂ©sert ?
Les dĂ©fis liĂ©s Ă  la sĂ©curitĂ©, Ă  la circulation de lâair ou encore Ă  la gestion des foules risquent dâĂȘtre titanesques. Mais le gouvernement saoudien, habituĂ© aux projets monumentaux, semble dĂ©terminĂ© Ă  repousser les limites de la faisabilitĂ© technique.
 Entre rĂȘve dâavenir et critiques persistantes
Des ambitions grandioses dans un contexte controversé
Ce nouveau symbole de modernitĂ© ne parvient pas Ă  occulter les zones dâombre entourant lâArabie saoudite. De nombreuses organisations internationales rappellent rĂ©guliĂšrement les atteintes aux droits humains, la censure politique ou encore les restrictions imposĂ©es aux libertĂ©s individuelles.
Beaucoup voient dans cette Coupe du monde une opĂ©ration de âsoft powerâ destinĂ©e Ă  redorer lâimage dâun rĂ©gime autoritaire Ă  travers le sport et la culture.
Lâombre du âsportswashingâ plane sur le projet
Depuis plusieurs annĂ©es, le royaume investit massivement dans le sport mondial : Formule 1, golf, boxe, tennis et football avec des transferts records en Ligue saoudienne. Ce nouveau stade sâinscrit dans cette stratĂ©gie de sĂ©duction internationale.
Cependant, pour une partie de lâopinion publique occidentale, ces projets dâenvergure masquent difficilement la rĂ©alitĂ© du pays. Sur les rĂ©seaux sociaux, de nombreux internautes dĂ©noncent une âgrandeur artificielleâ qui ferait oublier les enjeux Ă©thiques.
 Un défi architectural et géopolitique hors norme
LâArabie saoudite, unique candidate pour 2034
Avec ce projet spectaculaire, Riyad se place naturellement au centre de toutes les attentions. Le pays est Ă  ce jour le seul Ă  sâĂȘtre officiellement portĂ© candidat Ă  lâorganisation de la Coupe du monde 2034.
En construisant un stade suspendu dans les airs, lâArabie saoudite envoie un signal clair : celui dâun Ătat prĂȘt Ă  dĂ©fier les lois de la gravitĂ©, autant physiques que diplomatiques, pour sâimposer comme un acteur majeur du football mondial.
Un projet entre ambition et vertige
Le âNEOM Stadiumâ incarne Ă  lui seul les paradoxes du royaume : innovation technologique et image futuriste dâun cĂŽtĂ©, controverse politique et questionnements Ă©thiques de lâautre.
Reste Ă  savoir si, dâici 2032, ce stade perchĂ© au-dessus du dĂ©sert deviendra une rĂ©alitĂ© tangible ou restera un mirage architectural, symbole des rĂȘves grandioses dâun pays en quĂȘte de reconnaissance mondiale.
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 Entre ciel et sable, lâArabie saoudite redessine les frontiĂšres du possible
En annonçant la construction dâun stade Ă  350 mĂštres dâaltitude, le royaume saoudien ambitionne de marquer durablement lâhistoire du sport et de lâarchitecture. Ce projet spectaculaire traduit Ă  la fois la volontĂ© dâinnover et le dĂ©sir dâexister sur la scĂšne internationale. Mais Ă  mesure que le rĂȘve sâĂ©lĂšve vers les nuages, les critiques, elles, restent bien ancrĂ©es au sol. Lâavenir dira si ce âNEOM Stadiumâ deviendra un symbole de modernitĂ© ou un monument Ă  la dĂ©mesure.
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