@raphaellerlMerci pour les questions !
J'ai pas lu toutes les réponses mais je rejoins l'avis qu'une formation "vraie vie", en plus d'être classiste, ne sera jamais suffisante. Plutot que d'essayer de connecter les
élu.es aux gens, il vaut mieux que les gens aient un vrai pouvoir.
La démocratie représentative est un leurre parce que l'élu.e n'est redevable en rien. Les citoyen.nes espèrent, les
élu.es décident. Il faut donc casser ce système. En attendant le grand soir ça passe donc par:
1) un mandat impératif et non plus représentatif. Les citoyen.nes décident, les mandataires exécutent. Déjà c'est un mot épicène donc c'est chouette. En plus ça inclue les questions de salaire/mandat limité, de dé-professionalisation, de tirage au sort: seul compte le mandat, pas la personne
2) pour s'en approcher le plus aujourd'hui, le meilleur exercice ce sont les Conventions Citoyennes. En faire des contraignantes: se mettre d'accord avant de commencer le nombre de jokers possibles, et s'y tenir. Ne pas s'y tenis veut dire démissioner
2bis) je sais pas comment c'est là ou vous êtes, mais dans d'autres coins de France le NFP reste dans sa logique institutionelle d'appareils, alors que le NFP n'existe *que* parce que le mouvement social a pris la question en main et a poussé à le faire. Le NFP a toute sa place pour améliorer les choses à condition qu'il tienne ses promessese: un vrai mouvement trans-partisan, construit par les masses qui se rassemblent en assemblées populaires se constituant entités légitimes de discuter de la situation politique, de la montée de l'extrême droite, de leur conditions de vie et de travail, et en sortent des points à faire remonter aux
député.es. Il faut absolument que ces espaces de confiance, de prise de conscience se développent, les plus nombreux possibles !