Francisco Escobedo

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Tea addict. InfoSec professional. Amateur photographer. Life apprentice.
Llevaba tiempo tras una foto así, rayo entre arco iris, desde Pamplona

@alice

You could tell them you're "non berry" because this kid gets it better than a lot of adults do.

@alice @BlippyTheWonderSlug @raymierussell @MaryAustinBooks I think I saw this before and somebody pointed to this: https://cartoonist.coop/creator/meggie-the-ramm/

There is a non-binary character ('Batcat') and a ghost which they see and interact with, so 'believing in ghosts' is a given.

Maybe they read it?

The Cartoonist Cooperative

Making comics better for everyone!

No hay pruebas de que los guerreros vikingos llevasen cascos con cuernos, ya que habrían sido muy poco prácticos en combate.​
Reparar es cuidar /// Repair is care.
As a late bloomer myself, can confirm.

@jepyang That “transgender” is an anagram of “strange nerd” is proof that the universe knows us very well.

Ok, maybe it just knows me.

"Anti-Nazism propaganda" uuuh honey that's called being normal.

👨 Misogyny is the ‘gateway drug’

As a researcher looking at digital extremism and gender-based violence, I’ve analyzed more than 100 manifestos written by people who carried out mass shootings, stabbings, vehicular attacks and other acts of ideologically, politically and religiously motivated violent extremism in Canada, the United States and beyond.

These attackers may not belong to formal terrorist organizations, but their writings reveal consistent ideological patterns. Among them, one stands out: misogyny.

#Extremism #Psychology #Hate #Misogyny #Violence #Internet #SocialMedia

https://theconversation.com/i-analyzed-more-than-100-extremist-manifestos-misogyny-was-the-common-thread-259347

I analyzed more than 100 extremist manifestos: Misogyny was the common thread

Gender identity–driven violence is the most common ideological theme across ‘lone-actor’ extremist manifestos in a recent study.

The Conversation

No sé si sabéis que diseñé y tejí una preciosa Jane Austen 🙊💕

Os dejo también la imagen que tomé como referencia. La idea de la toquilla amarilla la cogí de otra imagen de ella en la que se le ve de pie tejiendo.

¿Qué os parece? 🥰

#amigurumi #amigurumidesigner #crochet #ganchillo #janeausten #janeaustensouvenirs #MastoArt

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Le trou des halles dans sa version finalisée, qui part à l'impression.

J'aurais aimé passer plus de temps dessus, le laisser maturer, sédimenter. Mais je me suis laisser absorber là dedans plus d'une semaine déjà, il fallait couper le cordon !

"Le 14 mars 1960 Michel Debré, premier ministre, décide le transfert des Halles à Rungis et à la Vilette. Dans les années qui suivent, un concours est lancé pour définir ce que deviendra ce quartier emblématique, quoi faire du ventre de Paris.

A l'été 1971, les premiers travaux débutent par la démolition des pavillons Baltard afin de permettre la création de la gare souterraine de RER.

C'est le préfet de Paris, Marcel Diebolt qui supervise les travaux. Le 18 juillet 1972, il est alerté oralement sur la présence de nombreux objets inhabituels à la cote -28m sur le chantier des Halles.

On a retrouvé de nombreuses poteries ainsi que le buste d'une statue dans un matériau non identifié. Si aucun document ne subsistent pour attester de ces échanges, on sait que c'est Michel Debré, alors ministre de la défense nationale, qui se saisi de l'affaire.

Cette prise en main soudaine interroge car c'est habituellement la direction des affaires culturelles, voire le ministère de la culture lui même, qui est concerné par les découvertes d'ordre archéologiques.

Dans les années qui suivent, de nombreuses notes du préfet aux gouvernements successifs nous permettent de documenter la suite des évènements. Le préfet va peu à peu mener une véritable enquête et demeure le principal témoin de ces événements couverts aujourd'hui par le secret militaire.

A partir de la cote -28, le chantier révèle des traces d'habitations plus anciennes. Sous les immeubles de la rue Berger, des habitations à l'architecture de type vénitienne sont découvertes. Des façades de type renaissance sont appareillées de calcaire lutécien. C'est également à ce niveau que sont retrouvées de nombreux fragments de statues, décrites comme « chthoniennes », « disproportionnées » et « grotesques ». Des ouvriers sont saisis d'effroi et refusent de creuser davantage.
A partir de la cote -39, des élements d'architecture médievale émergent, agencées d'une façon incompréhensible. A ce niveau sont retrouvé des artefacts mystérieux dans un alliage métallique inconnu. Un dédale d'habitations d'une densité incohérente semble s'étendre sous la fontaine des Innocents en direction de la rue de Rivoli. Malgré les risques de déstabilisation du sous sol, la decision est prise de creuser encore. Ce qui fut découvert au delà de la cote -39 n'est pas documenté.
C'est dès la découverte des statues chthoniennes qu'une entreprise démesurée de dissimulation se met en place.
Prétextant la déstabilisation des fondations de l'Eglise Saint Eustache, le quartier est entièrement fermé au public pendant 3 jours. Puis, sous prétexte d'une fuite de gaz, l'interdiction de circulation sera prolongée de 4 jours.
Les riverains parlent alors de fumées irritantes qui s'échappent du chantier et masquent la vue.
On sait en réalité que ce délai a servi à bâtir une importante structure de béton, une dalle octogonale qui sera ensuite recouverte de terre jusqu'à la cote -25. Ce « trou des Halles » de 25m de profondeur sera la seule partie visible pendant de longues années, permettant de cacher les travaux de fouilles. Ironiquement, il sera choisi pour le tournage de plusieurs films, dont les réalisateurs apprécient le « décor lunaire » au cœur de Paris.
Pendant toute la période de ces fouilles secrètes, la circulation d'une centaine de camions, de jour comme de nuit est attestée; selon des témoignages d'époque des camions arrivaient à la tombée de la nuit avec un chargement de planches et de poutres et repartaient au petit matin chargés de nombreuses caisses en bois sanglées. Des traces de radioactivité ont été relevé dans toute la ville, sur les traces de terre laissées par les camions.
Inaugurée le 1er juillet 1971, la base militaire de Rosnay est un site de 550 hectares entièrement clos et très protégé. Les traces de césium 137 relevés à des niveaux importants porte d'Orléans et tout le long du boulevard Raspail correspondent aux concentrations que l'on retrouve à proximité du site, au niveau de l'entrée nord de la base.
En 1973, dans un article intitulé « Césium de la situation », le journal le Canard enchainé devait révéler les détails de cette affaire : il ne sera jamais publié.
Des notes de la DST révèlent que la mise sur écoute du journal (dans l'affaire dites « des plombiers » ) aura permis l'intervention des services et la destruction des éléments de preuve. Cet épisode vaudra cependant à Raymond Marcellin son poste au ministère de l'intérieur.

En 1974, le permis de construire du centre commercial international est annulé au profit de l'agrandissement des espaces verts. On pense qu'à ce moment, les travaux de sécurisation des ruines sont achevés et que le chantier de fouille est entièrement comblé.

Le préfet Dielbot, passé dans le privé à la suite d'un congé exceptionnel, ne sera plus revu à Paris.

La base militaire de Rosnay est depuis l'objet de nombreuses enquêtes plus ou moins sérieuses menées par des particuliers passionnés de vérité et d'ufologie.
Les théoriciens de la "diffusion contrôlée" postulent que les découvertes de l'époque auraient permis l'avènement du TGV et du minitel, ainsi que la suprématie de Valéry Giscard d'Estaing à l'international.
@macareux hop là ça y est mon incrédulité n’est plus suspendue sur la suprématie de VGE.
@jena 😅😅 je comprends
@macareux je crois que c'est le moment où on invoque @bouletcorp2 il semble qu'on soit dans un épisode dessiné des nouilles rempantes
@avorritold @bouletcorp2 Oui! J'avais écrit un texte autour des théories du complot qui surgissent immanquablement dans le sillage des découvertes archéologiques énigmatiques, mais il ne sera pas publié avec les dessins. Il y a un sacré fil à dérouler je trouve!
@macareux c’est mal ce que vous faites là, mais c’est très bien fait 😁
@jena J'avais écrit cette petite fiction en écho aux nombreuses théories du complot qui gravitent autour de l'archéologie...
@macareux @jena C'est passionnant à lire en // du dessin, passionnant à examiner. Bravo!
@GruiicK @jena Super, tu as tout lu alors, merci beaucoup!
@macareux @jena dans le même genre, avec en toile de fond une critique de l'urbanisme à Bruxelles, il y avait https://www.altaplana.be/fr/dictionary/dossier-b
@macareux whoa that's so cool looking
@macareux Il est vraiment magnifique !
@macareux c'est très beau, ça me donne envie de l'utiliser dans un jeu de rôle, ce qui permettra d'en explorer les différentes states
@oscar Ah oui merci, c'est bon signe si on a envie de divaguer dans cet espace ubuesque !
@macareux Très joli ! J’espère que tu n’es pas architecte 🤣
@helenecollon Non ! C'est un rêve et un cauchemar tout à la fois.
@macareux Pile mon ressenti. En tout cas bravo pour ton travail, follow direct ! 👏🏻👏🏻
@helenecollon 🙏 🙏 🙏 🙏 🙏 ⭐ 🙏
@macareux Superbe ! j'ai toujours aimé les dessins qui fourmillent de détails.
Puis-je me risquer à une petite remarque ? Il n'y a pas un problème de perspective avec l'ombre ? Vu la courtesse de l'ombre projetée par le grand bloc et la grue, le soleil ne devrait être pas très loin du zénith, mais ça ne semble pas correspondre avec l'ombre des deux poutres qui ressortent côté gauche, ou sous le trottoir en suspension, où la lumière est plus oblique.
@FloRicx Merci, oui j'ai toujours adoré la foultitude de détails des diagrammes cachées sous la terre!
Les ombres c'est un sacré dossier, j'ai modélisé le volume avec Magicavoxel pour avoir les grandes lignes. Il reste sûrement des problèmes de cohérence mais au final j'ai poussé le curseur de la vraisemblance au niveau qui me satisfait.
@macareux Ah, c'est peut-être mon impression qui est fausse alors. J'ai d'abord eu cette sensation avec les deux poutres de gauche : comme elles ne sont pas l'une au dessus de l'autre mais tout de même bien décalées, si la lumière venait de manière peu oblique, j'avais la sensation que leurs ombres auraient dû être plus séparées.
Mais wow, OK, vous passez carrément par un traitement logiciel pour les ombres. Ça doit être carré alors. :)
@FloRicx Initialement j'ai utilisé la modélisation pour être optiquement cohérent sur le phénomène de réfraction dans les volumes d'eau. Mais le passage par le dessin puis l'aquarelle enlève de la précision, je le vois comme un filtre "organique" sur la rigueur scientifique !
@macareux tellement une bonne idée et tellement bien exécutée. Je suis sous le charme.
@Takobiotech Merci beaucoup, de toute la série c'est celui qui me tenait le plus à cœur.
@macareux
C'est incroyable! Magnifique!
Check this out @Ailantd
Qu'en penses-tu, @bouletcorp2 ?

@macareux j'ai connu le fond du trou des halles pendant un stage en 1974, pendant la construction du RER et après la destruction des halles de paris.

Certaines anecdotes de bétonnage ont été dévoilées. Des caves entières ont été bétonnées et remplies par le biais de fissures sous l'effet de la pression du béton.

https://www.photo123.ch/fr/photographie-originale/57049/trou-des-halles-paris/

Photographies originales – Trou des halles, Paris – Photo 1 2 3

Dany GIGNOUX (1974) – Photographie originale – Démolition du quartier des Halles dans le 1er arrondissement, le trou des Halles, Paris, ~1974.A gauche on aperçoit un des pavillons Baltard, à droite l'église Saint-Eustache.Provenance : tirage original acheté à l'artiste.Un seul tirage original disponible.

@orion77176 Magnifique, merci pour votre témoignage !
Les photos et les témoignages d'époque ont souvent une teinte tragique, on sent que ça été vécu comme une perte, un déchirement.
Voir les caves remplies de béton c'est vraiment une belle illustration de la violence de ce chantier... La modernité qui percute le ventre de Paris j'ai l'impression.
@macareux
Reste une question, où commande-t-on une version imprimée à encadrer chez soi ? :)
@fhouste 😄 Je songeais à le faire imprimer pour pouvoir le proposer lors de la sortie du magazine. Un format A3 ? A2?
@macareux ça ferait un magnifique gâteau de mariage !
@UlrichKraus
Ô patient pâtissier qui manie avec dextérité les plaques de nougatine, que n'entends-tu cet appel ...
@macareux tu imagines cet enfer à réaliser ? :)
@UlrichKraus Un chantier de plusieurs jours, qui devra être réalisé dans une chambre froide. Un défi corsé mais pas impossible :)