J’ai commencé la lecture d’ « Orbital » en plein visionnage de la première saison de « All For Mankind ». Synchronicité parfaite.
J’avais été très curieux de lire le roman de Samantha Harvey dès sa sortie. Le sujet, le Booker Prize, la traduction de Claro : beaucoup d’arguments plaidaient en sa faveur.
Mais depuis, j’avais pu lire de-ci de-là des avis mitigés sinon franchement négatifs provenant de « lecteurs de confiance ». Je ne me suis pas découragé pour autant.
Mais force est de constater que l’ambitieux « Orbital » m’a profondément ennuyé, et m’a remis en tête d’autres expériences piteuses d’une littérature blanche s’aventurant sur le terrain de la littérature de genre.
Ni la construction hyper sophistiquée d’ « Orbital », ni le talent certain de l’autrice pour décrire le spectacle des 16 aurores du point de vue spatial n’y peuvent grand chose. Le caractère immersif du récit semble comme diluer les discours pseudo-philosophiques et les personnages archétypes dans une soupe où plus aucun trait, aucune saveur n’est décelable. N’est pas Tarkovski qui veut.
«Orbital », Samantha Harvey, 2023, coll. J’ai Lu.
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