Jessica Rabbit revient : Gary K. Wolf prépare un film en prises de vues réelles après avoir récupéré les droits

Après plus de trois décennies d’attente, le créateur de Roger Rabbit, Gary K. Wolf, récupère officiellement les droits de ses personnages et relance l’univers culte. Au programme : plusieurs projets en développement, dont un film live-action centré sur Jessica Rabbit, inspiré de son roman Jessica Rabbit : Xerious Business. Un tournant majeur qui pourrait redonner vie à Toontown loin de Disney.

Une victoire juridique offrant une nouvelle liberté créative

La récupération des droits après 35 ans

Gary K. Wolf a confirmé avoir repris le contrôle total de ses œuvres grâce à la clause américaine de réversion de droits de 35 ans. Ce mécanisme lui permet désormais d’exploiter librement l’univers de Roger Rabbit, après des décennies durant lesquelles Disney et Amblin partageaient l’exploitation du personnage. L’auteur précise que la démarche s’est déroulée sans conflit, Disney ayant coopéré de manière courtoise et transparente.

Une autonomie artistique retrouvée

Libéré de toute contrainte liée aux précédents accords, Wolf évoque un sentiment de renouveau créatif. Il peut à présent initier ses propres adaptations, revisiter ses romans ou encore développer de nouvelles pistes narratives. Cette autonomie lui permet d’imaginer des projets plus proches de ses livres originaux, notamment Who Censored Roger Rabbit?, dont certains éléments – comme l’usage de bulles de dialogue – n’avaient pas été repris dans le film de 1988.

Le projet phare : un film live-action consacré à Jessica Rabbit

Une adaptation de Jessica Rabbit : Xerious Business

Parmi les projets en développement, l’auteur met en avant l’adaptation en prises de vues réelles de Jessica Rabbit : Xerious Business. Il s’agit du premier projet étudié, et aujourd’hui le plus avancé. Le roman retrace les origines du personnage, née Jessica Krupnick dans un monde sans Toons, bien éloigné de l’icône glamour connue du grand public. L’histoire la suit dans sa quête d’émancipation, jusqu’à devenir agent secret au sein de XERIOUS, une organisation dédiée à la traque de criminels d’envergure mondiale.

Une relecture féministe et contemporaine du personnage

Le livre, comme son adaptation à venir, s’attache à présenter Jessica sous un jour inédit : une femme déterminée, compétente et brillante, confrontée à des obstacles typiques des environnements professionnels dominés par les hommes. Wolf souhaite ainsi offrir un portrait plus nuancé de la célèbre héroïne, loin de la simple figure de séductrice popularisée par le film de 1988. L’action se déroule dans un cadre moderne, un choix assumé pour mieux ancrer Jessica dans notre époque tout en préservant la fantaisie propre au monde des Toons.

Un univers en expansion et un retour très attendu

Des projets multiples autour de Roger Rabbit

Au-delà du film consacré à Jessica, Wolf laisse entendre qu’il envisage plusieurs autres adaptations, notamment celles de ses derniers romans. Il souhaite redonner vie à l’univers de Toontown à travers des œuvres respectueuses de l’héritage original, tout en apportant une dimension nouvelle. Son objectif déclaré : proposer des projets d’une qualité au moins équivalente à celle du film culte Who Framed Roger Rabbit (1988), qui demeure une référence du mélange entre animation et prises de vues réelles.

Un possible retour de collaborateurs historiques

Aucun studio n’est encore attaché aux futurs projets. Cependant, Wolf exprime le souhait de retravailler avec certaines figures clés du film original, comme Steven Spielberg, Robert Zemeckis ou Frank Marshall. Il aimerait également revoir Charles Fleischer prêter sa voix à Roger. Bien que rien ne soit confirmé, cette intention témoigne d’une volonté de continuité artistique qui pourrait séduire les fans nostalgiques de la première heure.

Le retour de Gary K. Wolf aux commandes de son univers ouvre un chapitre inédit pour Roger et Jessica Rabbit. La perspective d’un film live-action consacré à Jessica, alliée à la possibilité d’un renouveau global de Toontown, suscite déjà l’enthousiasme des amateurs. Près de quarante ans après le succès du film original, l’univers imaginé par Wolf se prépare à une renaissance qui pourrait bien redéfinir à nouveau les frontières du fantastique et du cinéma hybride. L’attente s’annonce intense, mais l’aventure ne fait que commencer.

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The Police : Andy Summers et Stewart Copeland assignent Sting en justice pour royalties impayées

Les anciens membres du groupe légendaire The Police, Andy Summers et Stewart Copeland, ont décidé de poursuivre Sting pour des royalties qu’ils estiment non réglées depuis des années. Le litige, qui concerne notamment les revenus générés par des titres emblématiques comme Every Breath You Take, met en lumière les tensions persistantes au sein du trio mythique. Cette affaire marque un nouvel épisode dans une longue série de différends financiers entre les ex-compagnons de scène.

Des années de tensions financières

Un litige ancien et récurrent

Depuis plusieurs années, les relations entre Sting, Andy Summers et Stewart Copeland se sont tendues autour des royalties générées par les œuvres du groupe. Les tentatives de règlement amiable n’ayant pas abouti, Summers et Copeland ont choisi de porter l’affaire devant les tribunaux. Cette démarche met en lumière l’importance des droits d’auteur et la complexité des accords financiers dans le domaine musical, même entre anciens partenaires proches.

L’importance des royalties dans le litige

Les sommes en jeu ne sont pas négligeables. En particulier, le célèbre morceau Every Breath You Take, sorti en 1983 sur l’album Synchronicity, continue de générer des revenus significatifs pour Sting, auteur du titre. Selon les estimations, le chanteur percevrait environ 550 000 £ par an (près de 638 000 €), ce qui explique l’urgence ressentie par Summers et Copeland pour réclamer leur part légitime des gains.

Une affaire emblématique de conflits d’intérêts

Des négociations amiables qui ont échoué

Avant de recourir à la justice, les avocats des deux parties avaient tenté de trouver un compromis à l’amiable. Ces négociations n’ayant pas abouti, Summers et Copeland ont opté pour une assignation judiciaire contre Sting et sa société, Magnetic Publishing Ltd. Cette décision montre que, malgré des années de collaboration artistique, les intérêts financiers peuvent engendrer des conflits durables et difficiles à résoudre.

Les répercussions sur le trio

La bataille juridique pourrait non seulement affecter les relations personnelles entre les ex-membres de The Police, mais également avoir des conséquences sur la perception publique du groupe. Les fans, qui ont longtemps admiré l’unité et la créativité du trio, se retrouvent confrontés à la réalité des différends financiers, rappelant que la légende musicale ne protège pas contre les litiges.

L’impact sur le patrimoine musical

Des revenus inégaux entre les membres

Toutes les chansons de The Police n’ont pas connu le même succès commercial. Certaines œuvres, comme Every Breath You Take, génèrent d’importants revenus, tandis que d’autres titres ont rapporté moins. Ce déséquilibre crée des tensions légitimes pour Summers et Copeland, qui estiment subir un manque à gagner depuis de nombreuses années.

Une question de droits d’auteur et d’équité

Au cœur du litige se trouve la question des droits d’auteur et de la répartition équitable des revenus. Alors que Sting bénéficie du succès massif de ses compositions, Summers et Copeland cherchent à récupérer ce qu’ils considèrent comme leur juste part, conformément aux accords passés au sein du groupe. Ce type de différend est fréquent dans l’industrie musicale et souligne l’importance d’un encadrement juridique clair dès la formation d’un groupe.

Espoir d’un règlement et perspectives

Une résolution souhaitée par les fans

Malgré l’intensité du conflit, de nombreux admirateurs espèrent un règlement rapide et amiable. L’issue judiciaire pourrait en effet laisser des traces sur l’image du groupe et sur les futures collaborations éventuelles entre les ex-membres.

La symbolique d’une réconciliation

Idéalement, le conflit pourrait se conclure par un accord permettant à chacun de célébrer le succès du groupe sans rancune, peut-être même autour d’un repas partagé, comme le soulignent certains commentaires humoristiques des fans. La dimension humaine derrière le litige rappelle que l’argent et la célébrité ne remplacent jamais les liens d’amitié et de complicité artistique.

Le litige entre Andy Summers, Stewart Copeland et Sting met en lumière les tensions financières qui peuvent exister au sein des groupes légendaires. Cette affaire illustre l’importance des droits d’auteur et de la répartition équitable des revenus dans l’industrie musicale. Les fans espèrent que le trio saura résoudre ses différends et retrouver une forme d’harmonie, à la hauteur de leur légende musicale.

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