Pascal Auger : Rosaire Quévillon – Inspirant à 84 ans sans médicament

Pascal Auger nous livre en ce mois de novembre, un nouvel article très…. inspirant.

Rosaire Quévillon – Inspirant à 84 ans sans médicament

« La gym, le vélo, la marche, ce sont mes trois médicaments. »

Chaque matin, à l’aube, Rosaire Quévillon, 84 ans, s’élance sur sa journée avec une énergie et une détermination qui pourraient faire pâlir d’envie bien des jeunes. Ce n’est pas tant l’âge qui inspire, mais la constance et la vigueur avec lesquelles il vit sa routine quotidienne. Rencontre avec un retraité pas comme les autres.

« Il n’y a pas d’âge pour bouger. »

Une vie bâtie sur le mouvement

Originaire des Laurentides, Rosaire s’est initié à l’effort dès l’enfance, au rythme des travaux de la ferme familiale. Cette vie intense a sans doute tracé la voie de son engagement envers l’exercice physique tout au long de sa vie.

Son parcours professionnel l’a mené jusqu’à Matane, en Gaspésie, où il a travaillé 28 ans comme cadre scolaire. Entrepreneur dans l’âme, il a fondé des entreprises ainsi qu’un centre de travail adapté pour personnes handicapées. Toujours animé par le désir de transmettre, il agit aujourd’hui comme mentor en affaires, guidant les jeunes entrepreneurs avec bienveillance.

« On échange, on partage des réflexions, et souvent, on crée de belles amitiés. »

La gym à Rosaire : une routine inspirante

Chaque jour, Rosaire se lève avant 5 h pour son « 5 à 7 » du matin, un moment qu’il s’accorde avant de partager le petit-déjeuner avec sa femme. Selon la saison, il choisit entre le vélo et la marche pour se rendre  au parc municipal où il fait ses exercices. Selon lui, ce rituel est l’un des secrets de ses 55 ans de mariage heureux. Sa discipline matinale rejoint la philosophie du Chemin du Québec, symbole d’introspection et de persévérance.

Même s’il reconnaît que son énergie a diminué, il adapte ses activités sans jamais renoncer à l’effort. Il partage ses journées entre exercices et rencontres sociales, convaincu que bouger et échanger vont de pair. Pour lui, chaque interaction est une occasion de tisser des liens et de donner du sens à ses journées.

« Le « 5 à 7 », c’est mon moment à moi. Ce n’est pas celui du soir, mais du matin. C’est ma réflexion, ma planification de la journée. »

Le secret de Rosaire

Sa vitalité inspire sa famille et ses amis. Ils voient en lui un modèle d’équilibre et de persévérance. Rosaire démontre qu’avec un peu de volonté, on peut laisser une empreinte durable dans le cœur des autres.

Sous la lumière du jour naissant, Rosaire poursuit son pèlerinage personnel, celui d’un homme qui marche, pédale et sourit à la vie. Un pèlerin du quotidien, à l’image de l’esprit de Québec Compostelle : avancer, un pas à la fois, avec gratitude et constance.

À 84 ans, Rosaire est la preuve vivante que la vitalité est un art de vivre, une discipline quotidienne et un geste de générosité envers soi-même et les autres.

« Il faut se donner une chance. Rien ne tombe du ciel. Il faut faire un petit effort. Et ça devient même amusant. »

Vous pouvez retrouver les précédents articles de Pascal Auger sur culturemarche.com, sur ce lien.

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Pascal Auger : Compostelle avec Philippine, trisomique

Pascal Auger, journaliste/conférencier québécois, nous livre une nouvelle chronique en ce mois d’octobre.

Compostelle avec Philippine trisomique

 « Le projet de base a été un peu fou. On a avancé année après année en faisant des centaines de rencontres. »

 Dans un monde où les chemins de vie sont souvent tracés de manière traditionnelle, certaines aventures parviennent à briser les conventions et à nous inspirer. C’est le cas de Cyprien et de sa fille Philippine qui ont parcouru plus de 2200 kilomètres entre Paris et Saint-Jacques de Compostelle d’une manière unique.

« On est parti en 2019 et avec ma fille Philippine, on a marché six ans sur les chemins »

Faire le chemin autrement

Partir de son domicile de Paris à pied n’est pas la seule originalité du projet de Cyprien. Il choisit un itinéraire détourné, passant par Vézelay, hors des sentiers battus. Cette décision audacieuse incarne l’esprit de leur périple. Ils ne sont pas partis en quête d’un simple record ou d’un défi personnel banal. Pour eux, le chemin vers Compostelle est une véritable odyssée familiale, ponctuée de moments de complicité incomparables. Philippine, porteuse de trisomie 21 et d’une cardiopathie, est transportée dans un chariot par son père, symbolisant la fusion de l’effort physique et de la tendresse paternelle. Cette démarche reflète leur manière d’aborder la vie, tout comme le font les pèlerins qui empruntent le Chemin du Québec, en réinventant leur rapport au territoire et aux autres.

« C’est un peu à l’image de Philippine, qui parfois prend des chemins détournés pour y arriver. »

Les six années d’un cheminement

Cette philosophie s’incarne dans chaque kilomètre, dans chaque nuit passée chez des anciens pèlerins, dans chaque échange sur le bord du chemin. La logistique d’un tel voyage avec une enfant aux besoins particuliers a nécessité une préparation rigoureuse. Malgré les incertitudes, l’envie de vivre une expérience exceptionnelle a triomphé.

Marcher un tronçon chaque été pendant six ans a permis à leur relation d’évoluer. Chaque étape est unique et Philippine a grandi, pris de l’assurance, exploré, tissé des liens. Ce rythme leur offre une progression douce, un enracinement dans la lenteur et la régularité. Le chemin devient leur terrain de complicité, leur école de résilience et un moyen d’inscrire Philippine pleinement dans la société pèlerine. Chaque rencontre enrichit l’expérience humaine et renforce leur lien.

« Elle prenait son indépendance dans les albergues et on a chacun trouvé notre rythme. »

L’arrivée, et après ?

La veille de la Saint-Jacques, ils atteignent Santiago. Pour Cyprien, c’est la cerise sur le gâteau, mais le gâteau compte tout autant. Des caméras les filment, un documentaire se prépare, peut-être un livre. Mais au fond, ce qu’il retient, c’est l’essence même de cette marche : Philippine, par sa joie et sa lumière, a porté son père autant qu’il l’a portée. Ensemble, ils ont avancé pas à pas, sur un chemin aussi intérieur que géographiquecomme peuvent le dire aussi ceux et celles qui s’élancent sur le Chemin du Québec, convaincus que chaque pas compte plus que l’arrivée. Cyprien nous laisse avec ce message simple transmis par un homme et sa fille.

« Arrêtez de vous poser la question, lancez-vous. »

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Pascal Auger : L’appel de Compostelle, une aventure transformatrice

Un deuxième article de Pascal Auger, pour voyager en compagnie de Marie-Josée Théberge, vers Compostelle.

L’appel de Compostelle : une aventure transformatrice

« Moi, ça fait des années que je dis aux gens qu’à ma retraite, je vais faire Compostelle. »

Au cœur des montagnes, Marie-Josée se prépare à vivre une aventure bien particulière. Entre enthousiasme et appréhension, elle partage avec nous son cheminement vers Compostelle, un projet longtemps rêvé mais nouvellement réalisable.

« J’ai hâte de me déposer, de me vider la tête, de rouler à 30 à l’heure. »

Une retraite … et un nouveau départ

Mère de six enfants, Marie-Josée Théberge, après 38 ans de carrière dans le domaine de l’assurance et une retraite repoussée par un retour rapide au travail, se lance enfin dans ce voyage introspectif et de découverte.  Même si elle est organisée dans la vie, Marie-Josée n’a aucun sens de l’orientation et c’est ce qui explique son choix de se joindre à une structure comme Québec Compostelle.

Quelques heures avant sa formation du weekend préparation-rando, Marie-Josée n’était pas certaine de vouloir se lancer. Pourtant, dès son arrivée, elle se sent accueillie comme chez elle. C’est dans ce climat de confiance qu’elle entame un processus inattendu : celui de l’ouverture à soi, au groupe, au chemin.

“J’ai plusieurs randonnées de prévues dans l’année. Ça va être un plaisir parce que là, je sais où je m’en vais.”

La peur de l’inconnu… apprivoisée

Pour Marie-Josée, chaque aventure commence par un premier pas et celui-ci s’accompagne de nombreuses questions et craintes. Participer aux rando-séjours organisés par Québec Compostelle permet à Marie-Josée de découvrir une communauté tissée dans la bienveillance, apprendre à se faire confiance et surtout, de prendre conscience de l’évolution silencieuse que le chemin opère chez elle. Son parcours dans ce cadre rassurant devient une transformation intérieure et lui permet aujourd’hui de concrétiser son rêve, c’est-à-dire sillonner un des Chemins de Compostelle. Ce défi l’attire non pas par un besoin religieux mais pour découvrir les lieux et les personnes d’une manière authentique.

« Ce que j’ai trouvé, c’est la liberté. La vraie. Je deviens une meilleure personne. »

Un lâcher prise nécessaire

Marie-Josée le dit franchement : elle roule à 200 à l’heure depuis 40 ans. Mais grâce à la marche et aux activités de Québec Compostelle, elle ralentit. Elle découvre le plaisir de ne rien faire ou simplement d’allumer un feu. Présentement, elle prépare avec sa fille des petits bracelets qu’elle laissera sur son passage. C’est sa façon à elle de transmettre un peu du bien-être qu’elle a trouvé.

Marie-Josée s’envole bientôt. L’essentiel est qu’elle ne part pas pour résoudre des problèmes personnels mais de simplement ajouter du bonheur à sa vie. Sur le chemin de Compostelle qu’elle empruntera, Marie-Josée espère retrouver une simplicité oubliée. Le rythme frénétique de sa vie quotidienne laissera place à une philosophie plus posée et centrée. Ce sera le parcours intérieur d’une randonneuse qui choisit enfin de se déposer.

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Pascal Auger : Du salon de la coiffure aux sommets des montagnes

Nouvel article de Pascal Auger en ce début août, avec l’histoire de Chantal Jetté.

Du salon de la coiffure aux sommets des montagnes
Chantal Jetté, entre passion et accomplissement

« J’ai toujours aimé marcher et cette petite marche s’est transformée en longues randonnées au fil du temps. »

Dans un mélange atypique de salon de coiffure moderne et de salle de jeux pour enfants, nous avons rencontré Chantal Jetté. Coiffeuse, styliste aguerrie, elle partage avec nous sa passion pour la coiffure et son amour grandissant pour la randonnée qui l’ont menée jusqu’au Népal.

« Ma carte d’affaires, c’est mon apparence. Mais en marche, je suis une guerrière celtique. »

Des soins capillaires aux solutions humaines

En plein cœur de rénovations, Chantal nous accueille dans une atmosphère conviviale. Elle veut mettre de la couleur, de la vie dans son salon. Cette rénovation n’est pas simplement esthétique : elle reflète un désir d’offrir à sa clientèle un espace à la fois chaleureux et inspirant.

Mère, grand-mère, coiffeuse et passionnée de randonnée, Chantal, avec les années, a élargi son champ d’expertise pour devenir une spécialiste en trichologie, l’étude du cuir chevelu. Elle accompagne les personnes vivant une perte de cheveux due à la chimiothérapie ou à diverses causes. Son engagement va au-delà de l’esthétique, elle offre un véritable accompagnement pour que son client retrouve confiance et bien-être.

« On est capable de soulager et d’aider ces gens-là à mieux contrôler le terrain pour que le cheveu puisse bien vivre. »

Une passion née d’un besoin de liberté

Mère monoparentale de deux enfants, elle a trouvé dans la randonnée un espace de ressourcement. Ce besoin d’évasion s’est intensifié jusqu’à l’amener à Compostelle pour marquer ses 50 ans : 33 jours de marche entre Saint-Jean-Pied-de-Port et Finisterre. C’est sa façon à elle de combiner sa passion et sa curiosité pour l’Europe.

Chantal est aussi passée par le Chemin du Québec et les sentiers de la Gaspésie. D’ailleurs, à chaque année, elle revient dans cette région coup de cœur. Plus récemment, pour ses 55 ans, Chantal s’est offert un défi colossal : le Népal. Elle a fait un trek dans les Annapurna et est montée jusqu’à 3200 m. d’altitude.

« La randonnée, c’est autant physique que moral. On fait le vide, on trouve des solutions. »

Vivre l’aventure… sans laisser tomber la coquetterie

Pour Chantal, partir marcher ne veut pas dire renoncer à soi. Pas de séchoir ni de fer plat, mais elle apporte des bandeaux colorés, un peu de mascara et un baume à boucles. Elle adapte sa routine pour la simplicité et la légèreté. Grâce à l’accompagnement reçu avec Québec Compostelle, Chantal a appris à s’équiper, à planifier, à se faire confiance.

C’est cette confiance retrouvée qui ressort de son expérience. Elle a osé aller au-delà de sa marche quotidienne. Chantal Jetté, coiffeuse et randonneuse, incarne l’équilibre entre soin de soi et dépassement de soi. Guerrière douce, elle marche avec détermination et prépare certainement un projet pour conquérir de nouveaux chemins.

« Je suis une nouvelle personne. J’ai laissé une partie de moi là-bas. Je suis prête pour une nouvelle étape. »

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Pascal Auger : L’importance d’une bonne préparation

Pascal Auger, invité d’honneur aux Rencontres Saint-Jacques à Lyon le 8 juillet dernier, nous livre aujourd’hui un nouvel article sur la marche, avec « L’importance d’une bonne préparation avec Stéphane Bélanger ».

L’importance d’une bonne préparation

«Je suis un gars qui voulait faire Compostelle depuis des années. »

De Madrid, Stéphane Bélanger partage son aventure unique sur le Camino Francès qu’il a sillonné de Léon à Santiago. Son parcours initiatique est devenu un chemin de transformation et d’introspection. Son témoignage est celui d’un chemin bien au-delà de la marche.

« Les personnes que j’ai rencontrées étaient vraiment les bonnes personnes qu’il fallait que je rencontre. »

Le déclic

Stéphane s’est lancé sur le chemin de Compostelle pour honorer une promesse faite à sa mère décédée. Portant avec lui des cendres de sa mère, cette démarche n’était pas simplement une randonnée, mais un hommage personnel, un pèlerinage partagé en esprit avec un être cher.

L’intérêt de Stéphane pour Compostelle a commencé bien avant son départ. C’est par un heureux hasard cinématographique que Stéphane découvre Compostelle. Les magnifiques paysages présentés à l’écran l’ont séduit immédiatement. En tant que photographe professionnel, il y voyait le moment de capturer des moments uniques sur la pellicule. Ces films ont semé une graine qui a mûri au fil des années.

« Dès que je pouvais mettre la main sur un film qui parlait du Camino, ça me titillait. »

L’importance d’une bonne préparation

Loin d’être un athlète ou un marcheur aguerri, Stéphane n’avait qu’un modeste entraînement à son actif. Son parcours de préparation a été semé d’embûches, notamment une perte de masse musculaire durant la crise de la Covid. Après le décès de sa mère, il s’y prépare sérieusement, processus long d’une année. Grâce à la formation weekend préparation-rando de Québec Compostelle, il apprend à alléger son sac, bien choisir ses chaussures, ses vêtements et gérer ses distances. Il ajoute à cela une semaine de randonnée dans Charlevoix où, sur le Chemin du Québec, il comprend l’ampleur des défis physiques. Stéphane insiste sur cette préparation tant physique que mentale.

«J’ai vu plein de gens qui ont abandonné mais, grâce à cette formation, j’ai pu faire un beau Camino à mon rythme.»

La découverte de la solitude

Malgré ses craintes initiales d’être seul, Stéphane a découvert une autre richesse du chemin : la solitude bienveillante. Il ne recherche pas la compagnie car il a besoin d’être seul dans sa tête.  Il a tout de même rencontré des personnes marquantes, dont un jeune Allemand aspirant photographe.

Désireux de vivre un Camino plus personnel et intimiste il constate qu’être seul devient un choix plus qu’une condition, offrant ainsi des moments de réflexion inestimables et chaque rencontre apporte une couleur différente à son parcours. Son périple s’est conclu à Finisterre où sa femme et son fils l’ont rejoint pour une cérémonie, moment fort pour lui. Depuis, Stéphane a pris le temps de se déposer car le chemin n’arrête pas à Santiago.

Stéphane quitte Madrid avec un sac plus léger, mais un cœur enrichi. Son témoignage illustre que Compostelle n’est pas qu’un voyage extérieur. C’est un rendez-vous avec soi.

« J’avais peur d’être tout seul pour me rendre compte sur le chemin que j’adorais ça être tout seul. »

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Un québécois, invité d’honneur aux Rencontres Saint-Jacques à Lyon

Un Québécois, invité d’honneur aux Rencontres Saint-Jacques à Lyon

Après de nombreuses aventures sur le Chemin du Québec et Compostelle

C’est avec une grande fierté et une profonde reconnaissance que nous annonçons la participation de Pascal Auger aux Rencontres Saint-Jacques qui se tiendront le 8 juillet prochain à Lyon, en France.  

À l’invitation de Madame Régine Monet, directrice du projet Saint-Jacques-de-Compostelle au sein du Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, Pascal Auger partagera son expérience unique comme journaliste, conférencier, formateur et marcheur inspiré du Chemin du Québec et des chemins de Compostelle.

Durant cette journée dédiée à la valorisation des chemins jacquaires moins fréquentés, ceux de Cluny, de Genève et de Lyon jusqu’au Puy-en-Velay, M. Auger interviendra devant une centaine d’acteurs touristiques et politiques. Il livrera un témoignage vivant et sensible sur l’importance de la marche dans nos vies modernes frénétiques, en croisant son regard québécois, compostellan et maintenant rhônalpin.

À cette occasion, il vivra aussi une semaine d’immersion complète sur les sentiers d’Auvergne-Rhône-Alpes, du 30 juin au 8 juillet, pour marcher, rencontrer les acteurs de terrain et découvrir la richesse des tronçons locaux. Ce périple nourrira directement sa conférence du 8 juillet.

« C’est un honneur pour moi d’être invité à témoigner à Lyon. Je suis fébrile de marcher sur ces chemins chargés d’histoire, de m’imprégner de leur énergie et de contribuer à tisser des ponts entre les marcheurs d’ici et d’ailleurs », a déclaré Pascal Auger.

Ce partenariat international entre la France et le Québec incarne l’esprit universel du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, où se rencontrent cultures, spiritualités et humanité en mouvement.

Pascal Auger partage à chaque début de mois sur culturemarche.com, un ou deux articles sur la marche, sur le Chemin du Quebec et sur les Chemins de Compostelle. Vous pouvez retrouver tous ses articles en cliquant sur ce lien.

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Pascal Auger : Une passion née d’une simple marche

Deuxième article de Pascal Auger en ce début juin. Le journaliste, conférencier québecois, nous présente Marjolaine Dupuis, retraitée de l’éducation.

Une passion née d’une simple marche

« J’ai réalisé le bien-être que pouvait avoir un simple kilomètre de marche par jour.»

En pleine pandémie, Marjolaine Dupuis, aujourd’hui retraitée du réseau de l’éducation, découvrait le plaisir de bouger à travers de courtes marches entre son domicile et le travail. Ce geste banal, ancré dans une routine quotidienne, s’est peu à peu transformé en prise de conscience majeure.

« La COVID a été un réveil. Oui, un réveil pour ma santé. »

De la retraite à la redécouverte de soi

L’ajout de la marche amène Marjolaine au constat qu’elle doit prendre soin d’elle. Le grand tournant est venu après sa retraite lorsqu’elle tombe sur une publication de Québec Compostelle où elle découvre un réseau de marcheurs passionnés et bienveillants. De plus, elle constate que le Chemin du Québec passe devant chez elle. Fascinée de pouvoir marcher à travers ces paysages, elle veut tout savoir sur ce chemin. Cette première étincelle l’amènera à s’inscrire à un Weekend préparation-rando et c’est une décision qui changera le cours de sa vie.

« Je suis tombée dans la marmite et je ne veux plus en sortir. »

L’importance d’être bien informée

L’un des éléments clés de son cheminement a été l’accès à de l’information pertinente. En plus de son weekend préparation-rando, Marjolaine participe à divers ateliers, pose des questions. Elle profite également des diverses randonnées organisées par Québec Compostelle pour échanger avec les autres marcheurs et nourrir ainsi sa nouvelle passion. Pour Marjolaine, s’informer, c’est se donner les moyens de se faire confiance et d’aller plus loin.

Plus qu’un simple défi physique, c’est la communauté qui l’a le plus touchée. En entrant chez Pascal elle ressent des valeurs humaines fortes : entraide, non-jugement, bienveillance. Marcher en groupe lui permet de se dépasser sans pression, dans un esprit de partage. Ce soutien moral constant est devenu une source de motivation puissante, nourrissant autant son esprit que son corps.

« Quand on marche ensemble, on n’est pas dans la performance, mais dans la contemplation. »

Marcher chaque jour : une philosophie de vie

Aujourd’hui, la marche fait partie intégrante de son quotidien, c’est devenu viscéral. Grâce au Défi ÇA MARCHE de Québec Compostelle, Marjolaine se fixe des objectifs réalistes et les atteint, un pas à la fois. Même en hiver, elle persévère et observe avec émerveillement les saisons qui défilent avec cette nature qui change à tous les jours et rend chaque marche unique. À ceux qui n’osent pas se lancer, Marjolaine vous demande d’essayer, d’essayer un kilomètre à la fois car c’est abordable, c’est doux et les bienfaits sont réels. 

Aujourd’hui, elle prépare le Camino Inglés en Espagne, avec la même passion qui l’anime depuis sa première marche. Marjolaine incarne une transformation profonde mais accessible : celle qui commence par le désir d’être bien informée et qui mène à une vie plus saine, plus riche et profondément humaine.

« Je n’aurais jamais cru aller aussi loin. Et pourtant, tout a commencé avec un petit pas. »

Vous pouvez retrouver les précédents articles de Pascal Auger sur culturemarche.com, sur ce lien.

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Pascal Auger : Inspirante perte de 300 livres

Nouvel article du journaliste québecois Pascal Auger.

Inspirante perte de 300 livres

« J’ai décidé de prendre soin de ma santé en réalisant que j’avais perdu le contrôle de moi-même. » Annie

Lorsque l’on parle d’inspiration, il ne s’agit pas toujours de grandes prouesses ou d’exploits sportifs. Parfois, ce sont les histoires de transformation personnelle qui résonnent le plus fort. Annie et Martin, deux marcheurs passionnés en sont l’illustration parfaite. Prendre soin de leur santé a véritablement changé leur vie et c’est leur démarche qui inspire.

« J’ai fini par dire à mon médecin : dis-moi quoi faire, je vais le faire. » Martin

Des déclics salvateurs

Annie est une fille qui aime la musique, une fille qui n’arrête pas et travaille tout en poursuivant des études. Tout a changé en avril 2023, quand elle est montée sur la balance à l’hôpital. Pour elle, ce fut le point tournant, celui où elle demande de l’aide, où elle choisit une chirurgie bariatrique, mais surtout, où elle choisit de ne plus reculer.

Même constat du côté de Martin, il évoque un passé où il était en quête de stabilité, de bonheur. Conscient de n’avoir jamais vraiment pris soin de lui, il choisit d’accepter de l’aide extérieure pour enfin tendre vers une vie plus équilibrée. Ce lâcher-prise est le début d’un parcours transformateur, marqué par la simplicité du quotidien et des objectifs réalistes.

« À partir du moment que tu acceptes d’avoir de l’aide, tu tais les défis un pas à la fois.» Martin

La force du quotidien

À eux deux, ils réussissent à perdre presque 300 livres, sans régimes miracles, ni programmes intensifs. Juste des habitudes soutenues c’est-à-dire une saine alimentation liée à la marche. Leur message n’est pas de dire aux gens quoi faire mais démontrer que c’est possible quand on y met les efforts.

Martin marche désormais 10 kilomètres par jour, simplement pour se rendre au travail et en revenir. Annie, de son côté, célèbre la marche comme une révélation. Elle ne court plus après des performances, mais après le plaisir d’être active, d’avancer.

« C’est accessible à tous. Il ne faut pas attendre qu’il soit trop tard. » Annie

Une communauté qui marche avec vous

En plus de redécouvrir la santé à travers la marche, les randonnées mensuelles organisées dans le cadre de Québec Compostelle sont devenues une bouffée d’air frais pour le duo. Loin d’être un effort solitaire, leur démarche est soutenue par une communauté vibrante et solidaire où les échanges dans le groupe sont une source d’apprentissage. Selon Martin, quand tu viens marcher, tu fais partie de la gang. C’est inclusif, c’est motivant.

Aujourd’hui, Annie et Martin incarnent la patience, la persévérance et la bienveillance envers soi-même. Ils ne visualisent plus l’échec car chaque pas est une victoire. Et surtout, tous les deux déclarent que ce qu’ils ont accompli, tout le monde peut le faire:  pas à pas, avec bienveillance, écoute et soutien.

«Le bonheur ne se trouve pas juste à la fin du parcours. Il est dans chaque pas, dans chaque respiration. » Martin

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Pascal Auger : La plus grande aventure de ma vie

Deuxième article de Pascal Auger, pour nous emmener cette fois en compagnie de Fabienne Cyr, qui s’est lancée il y a peu sur le Caminho Português da Costa.

« De toutes mes années, c’est la première fois que je me permettais d’avoir du temps juste pour moi. »

Fabienne Cyr est une retraitée de 59 ans qui a récemment vécu une expérience marquante : le Caminho Português da Costa. Elle nous révèle non seulement la beauté de ce voyage physique, mais aussi sa dimension transformatrice. Pour Fabienne, ce chemin n’est pas simplement une randonnée, mais une expérience de vie. 

« J’avais vu un documentaire sur Compostelle et je me suis dit: un jour, c’est quelque chose que je vais faire dans ma vie. »

Un besoin ancré en elle : la nature et l’aventure

Depuis son enfance, Fabienne ressent le besoin de se connecter à la nature. Cette passion pour l’extérieur s’accompagne d’activités de plein air. Même pendant ses années de travail comme infirmière, elle trouve toujours le temps car, pour elle, sortir à l’extérieur est un besoin de tous les jours, c’est un peu comme boire et manger.

C’est vers l’âge de 40 ans que Fabienne découvre Compostelle, mais entre sa carrière et ses responsabilités familiales, le projet est repoussé. C’est seulement à l’approche de sa retraite qu’elle décide de franchir le pas. Après avoir réservé son voyage, Fabienne s’informe et s’inscrit à des formations offertes par Québec Compostelle. 

« Ce qui m’a énormément aidée, le weekend préparation-rando; je pense que c’est un incontournable. »

Une expérience transformatrice

Pour Fabienne, la préparation est la clé du succès. Elle est déjà en bonne forme physique grâce à ses activités régulières, mais c’est le volet matériel qui l’interpelle. Les formations lui ont permis de mieux comprendre les aspects logistiques du chemin, comme le poids du sac à dos et l’organisation des étapes quotidiennes.

Lorsque Fabienne repense à son expérience, elle se souvient de ses passages en forêt, dans les villages médiévaux mais surtout, les moments de sérénité profonde qu’elle a vécus. Ce voyage lui a permis de se recentrer et d’avoir une perspective nouvelle sur sa vie. Ce chemin a été pour elle une sorte de purification, un moyen de se débarrasser du négatif pour voir ressurgir le positif.

« Je me sens beaucoup mieux, je flotte encore dans une forme de sérénité et de gratitude. »

L’après Compostelle : un retour apaisé

Bien qu’elle ait retrouvé son quotidien, Fabienne garde en elle la sensation de légèreté qu’elle a éprouvée pendant le voyage. Le chemin, selon elle, a offert un équilibre difficile à atteindre dans la vie quotidienne, entre les hauts et les bas de l’existence.

Le Caminho Português da Costa ne sera probablement pas sa dernière aventure. Elle aimerait faire le Caminho Francés en partant du Puy-en-Velay. Elle pense également sillonner le Chemin du Québec. Cependant, ce qui semble certain, c’est que ce voyage intérieur a ouvert une porte qu’elle n’a pas l’intention de refermer. Ce périple qu’elle s’est offert continuera de nourrir son quotidien pour les années à venir.

« Ce que je retiens, c’est le plus beau cadeau que je me suis fait dans ma vie. »

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Québec Compostelle: Accueil

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Pascal Auger : Italien, il préfère les chemins peu connus 

Pascal Auger nous livre un premier article en ce début de mois de mai, pour nous emmener sur les chemins avec Claudio Dutto.

« Je pense que le chemin est une expérience de solitude et de réflexions personnelles. »

Claudio Dutto est un retraité vivant à Cuneo, près de Turin, en Italie. Il a consacré une grande partie de sa vie à la découverte des chemins de Compostelle. Depuis 2020, il partage son expérience avec ceux qui, comme lui, souhaitent parcourir des itinéraires spirituels et physiques peu fréquentés.

« Je ne peux plus marcher sur ces chemins, mais je marche avec la tête et la passion. »

La quête du vrai chemin

La première fois que Claudio part pour Compostelle, c’est en auto avec son épouse lors d’une vacance estivale. Il est charmé par l’euphorie des marcheurs qui arrivent à Santiago. C’est à ce moment-là qu’il décide d’y retourner mais ce sera en tant que pèlerin.

En 2008, alors qu’il fait face à la crise économique, il complète son premier grand pèlerinage à pied, de Grand Saint-Bernard à Rome. Pendant une douzaine d’années, il ne cesse de découvrir des itinéraires variés à travers l’Europe.

« Je travaillais encore à l’époque et quand je pouvais, je partais faire un morceau de chemin. »

Vivre une expérience authentique et personnelle

L’un des aspects qui distingue Claudio des autres pèlerins est son goût pour les chemins peu fréquentés. Aujourd’hui, il partage son savoir et aide les pèlerins à découvrir des itinéraires, loin des voies commerciales trop achalandées qui n’ont plus rien à offrir à ceux en quête de solitude et de spiritualité. Pour lui, l’essentiel n’est pas de suivre la foule, mais de vivre une expérience authentique et intime, loin des bruits et de l’agitation. Il privilégie des itinéraires où la nature et la spiritualité sont au cœur de l’aventure. Il s’inspire de plusieurs chemins européens, comme la Via Augusta et la Plata portugaise, qu’il recommande aux pèlerins en quête de tranquillité.

« Il ne s’agit pas simplement de marcher, mais de se découvrir soi-même, de réfléchir à sa vie, de se recentrer. »

Encourager le retour vers Rome

Claudio vit sa retraite en harmonie avec sa passion et encourage ceux qui hésitent à passer à l’action. Selon lui, le chemin c’est dans la tête pas dans les pieds. Si on a l’enthousiasme et la détermination, on y arrivera car il existe toujours une solution à un problème rencontré sur le chemin.

Pour la majorité des gens, le pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle est l’aboutissement ultime. Mais Claudio souhaite de voir plus de pèlerins s’intéresser à la route inverse, de Santiago à Rome, qui détient également une grande valeur spirituelle et culturelle. À travers ses conseils et son aide aux pèlerins, il continue de vivre cette expérience unique qui a été pour lui une aventure enrichissante. Il aurait certainement aimé parcourir le Chemin du Québec aux valeurs de Compostelle.

« Le chemin est personnel, chacun le fait à sa manière. Ce n’est pas à moi de juger comment les autres le font. Le plus important est d’être convaincu de vouloir le faire. »

Vous pouvez retrouver les précédents articles de Pascal Auger sur culturemarche.com, sur ce lien.

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