@RichardMonvoisin probablement rien s'il n'y est pas contraint par une crise d'actualité, certainement rien de convaincant vu les archives accablantes sur #FrançoisDeWendel, et encore moins un mea culpa vu ses précédentes persistances dans les crises précédentes, notamment en 2011 après son aval à une « célébration nationale » de #LouisFerdinandCéline et en 2018 après son aval à une « commémoration nationale » de #CharlesMaurras, dont il avait confié la rédaction de la notice à #OlivierDard, historien notoirement connu comme proche de l' #ActionFrançaise.
Ainsi #JeanNoëlJeanneney s'est-il simplement abstenu de répondre à #EmmanuelLaurentin qui lui demandait pourquoi cette notice de « commémoration » de #CharlesMaurras ne rappelait pas son antisémitisme.
En effet, cette notice « oubliait » son antisémitisme viscéral et létal (sous l’ #Occupation) et certifiait son statut intangible d’« antiallemand », mensonges longuement dénoncés par #AnnieLacroixRiz dans Symptôme de la fascisation : Apparences et réalités de la commémoration de Charles Maurras :
#CharlesMaurras, symbole de la réaction cléricalo-monarchiste, de la haine contre « la Gueuse », « les métèques » et les « rouges », et de l’antisémitisme « français » : faut-il rappeler qu’il participa à la Ligue d’ #ActionFrançaise dès sa naissance, 1898 (et à sa revue éponyme, fondée en juillet 1899) déchaînée contre #AlfredDreyfus, arcboutée contre la révision du procès du capitaine et vouée à la préservation de « l’honneur de l’armée » ?
[...]
Last, but not least, l’« antinazi » #Maurras avait, dès décembre 1942, peu après l’installation des Allemands à #Lyon, reçu de la section lyonnaise de « la #Gestapo », autorité de tutelle directe désormais, autorisation du « renouvellement [du] port d’arme » qu’il avait sollicité et obtenu de #Bousquet (autre « germanophobe et antinazi »?) pour lui-même et toute la direction de l’ #ActionFrançaise. Les Allemands l’appréciaient fort, non seulement pour sa délation et sa prose publique contre les rouges, les juifs, les gaullistes, les francs-maçons, etc., mais aussi pour son « attitude anti-anglaise et anti-américaine dans ses articles de journaux ». Ils lui accordèrent volontiers, en octobre 1943, « le renouvellement [annuel de ce] port d’arme »[25]. Car, chacun le sait, l’occupant allemand distribuait libéralement les permis de port d’armes aux « germanophobes et antinazis », pour leur permettre de libérer leur patrie au plus tôt, à #Lyon et ailleurs.
Tentative de désinformation historique qui n'a valu à #JeanNoëlJeanneney aucune critique ni sanction de la part de #FrançoiseNyssen, alors ministre de la Culture :
Le travail et l’expertise des membres du Haut-comité ne sont évidemment pas en cause.
Mais bon, il faut dire que #JeanNoëlJeanneney est un #HistorienDuConsensus très « compréhensif » :
Qu’on écoute l’échange distingué, sur le thème « Être député sous la #TroisièmeRépublique » du 21 juillet 2012, entre #JeanNoëlJeanneney, responsable de l’émission « #ConcordanceDesTemps » sur #FranceCulture et héraut, comme tout l’ #IEP, de « l’autonomie du politique », et #JeanGarrigues, professeur à l’université d’Orléans et président du Comité d’histoire parlementaire et politique, pour mesurer l’interdit académique qui pèse sur l’arrosage politique patronal : « la collusion » ou « la proximité des députés avec le monde des affaires », qui eût dû, au vu des archives, constituer l’essentiel du sujet, ne fut qu’effleurée.
L’auditeur fut rassuré au surplus par l’affirmation de l’invité que, si la question s’était –à peine – posée alors, il y avait en revanche aujourd’hui des « garde-fous » (54). « Garde-fous » que contredit le dossier, un moment émergé, bientôt enterré, de la corruption de syndicats, d’universitaires, publicistes, hommes politiques, etc., pour un montant « 16,5 millions d’euros, retirés en liquide du compte de l’ #UIMM entre 2000 et 2007 » par #DenisGautierSauvagnac, délégué par le syndicat patronal à « la fluidification des relations sociales » (55).