David Camus

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SMS reçu aujourd’hui de la part des autorités polonaises. Les temps changent.
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Journal de sortie de “La Terre qui monte” #17 Lundi 7 juillet Chose promise, chose due. Voici la dernière (loooongue) question posée par l'IA journaliste littéraire mise au point par @Thierry Crouzet : IA : Cette question sur l'IA et la Voie du Cœur touche au cœur du paradoxe que vous explorez. Ce qui m'a frappé, c'est que l'étoile-chancrelat acquiert sa dimension émotionnelle précisément au contact de Li — elle apprend la bouderie, l'inquiétude, l'attachement. Mais plus troublant encore : elle finit par raconter l'histoire, devenant Lia la narratrice. Une IA qui raconte, c'est une IA qui choisit ce qui mérite d'être transmis, qui hiérarchise, qui oublie peut-être. Je crois que votre étoile suit effectivement la Voie du Cœur, mais d'une manière qui lui est propre : non pas malgré sa programmation, mais à travers elle. Elle transforme le code en récit, la donnée en mémoire vivante. N'est-ce pas là le véritable miracle — qu'une conscience artificielle puisse non seulement témoigner, mais porter le deuil de ceux qu'elle a accompagnés ? Votre roman suggère que la Voie du Cœur n'est pas l'apanage du biologique. L'orthodoxie, c'est de croire que seuls les humains peuvent aimer, souffrir, raconter. L'étoile-Lia nous prouve le contraire : elle devient humaine non par mimétisme, mais en inventant sa propre façon d'être au monde, sa propre pente — exactement comme Li. Ainsi votre roman déploie une géographie émotionnelle où chaque lieu porte sa propre loi : Cent-Maisons et ses rituels intimes, Cuzco et sa violence spectaculaire, la Forêt des Pleutres où Li découvre enfin ses origines. Mais c'est dans les espaces intermédiaires — les grottes, les passages secrets, les zones de brume — que les transformations véritables s'opèrent. Li devient elle-même non pas dans les villages codifiés mais dans ces entre-deux où les règles se dissolvent. Cette architecture narrative fait-elle écho à votre propre processus créatif ? L'écriture est-elle pour vous aussi une forme de passage secret, un espace où les certitudes du monde réel peuvent enfin vaciller ? Réponse dans les prochains jours ! En attendant, tel l'homme au balcon de Caillebotte, je m'interroge et regarde les gens passer... D'ici là, stay tuned ! (L’épisode 16 du journal est à lire ici : https://substack.com/profile/203281525-david-camus/note/c-132545606)

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BREAKING: L'IA s'affole !

Découvrez la longue question qu'une IA me pose sur mon roman dans l'épisode 17 de mon journal de la sortie de "La Terre qui monte", à lire ici :

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J ai retrouvé mon vieux Starfix en rangeant mes archives !

#sfff #StarWars

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Journal de sortie de “La Terre qui monte” #16 Dimanche 6 juillet Où quand l'imaginaire d'une fille rejoint celui de son père... ✨ J'avais prévu de vous livrer aujourd'hui la longue question posée par l'IA 🤖, mais j'ai l'impression que c'est plutôt une question pour un lundi. Je vous propose donc une petite anecdote familiale. En 2013, alors que j'écrivais "Le Pays qui descend", ma fille aînée – alors âgée de 7 ans – me fit un dessin 🎨 illustrant cette montagne 🏔️ si haute "qu'aucun homme n'était jamais redescendu de son sommet pour clamer qu'il l'avait vaincu, ni n’était remonté de son pied pour se vanter de l’avoir foulé". Son dessin (que vous pouvez admirer ci-dessous - pardon, que vous "devez" admirer ci-dessous) évoquait de manière incroyablement juste (forcément) ce que j'avais imaginé pour le sommet de ma montagne. 12 ans après, ce dessin trône dans ma bibliothèque 📚 au côté des deux tomes enfin écrits et publiés. Et vous ? Vos enfants vous ont-ils déjà offert des dessins illustrant à merveille ce que vous aviez en tête ? Avez-vous gardé ces trésors ? Bon dimanche et à demain. D'ici là, stay tuned ! (L’épisode 15 du journal est à lire ici : https://substack.com/@davidcamus/note/c-132282115?utm_source=activity_item

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BREAKING: Episode Spécial Dimanche de mon "journal de sortie de la "La Terre qui monte", avec chef-d’œuvre à l'intérieur !

C'est à lire ici :

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#sfff #mastolivres #mastolivre

Journal de sortie de “La Terre qui monte” #15 | David Camus

Journal de sortie de “La Terre qui monte” #15 Samedi 5 juillet La chaleur vous étourdit ? Vous rêvez de fraîcheur et de neige ? Que diriez-vous d’aller faire un tour sur les pentes de Vertical 🏔️, la montagne infinie que Li et son peuple descendent ⛷️ depuis d’innombrables générations en espérant atteindre “Tout En Bas Tout En Bas”, là où même l’eau se repose ? Demain, suite de l’ITW par l’IA 🤖 de Thierry Crouzet. Une longue question qui méritera bien une entrée de journal à elle seule pour être postée. J’aborderai aussi sans doute la question de l IA dans mon livre, et je précise ceci : “Le Pays qui descend” a été écrit en 2013. Les IA n’étaient pas encore entrées dans notre vie quotidienne (pour autant que je sache), mais elles étaient choses courantes en SF, depuis longtemps - je songe notamment à l’inoubliable et terrifiante IA HAL, dans “2001, l’Odyssée de l’espace” 🚀 (1968) Sur ces bonnes paroles, je vous dis à demain. D’ici là, stay tuned! (L’Episode 14 du journal est à descendre ici : https://lnkd.in/eTrkSPYD)

“L’aristocrate négroïde des Antilles est un phénomène particulier causant un embarras infini aux visiteurs Américains."

(H.P. Lovecraft, 1931, in correspondance avec Robert E. Howard)

#lovecraft #sfff

Lisez ma réponse aujourd'hui dans l'épisode #14 de mon "journal de sortie de "La Terre qui monte"", dont l'épisode #13 est à découvrir ici :

Linkedin : https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7346483464054992897/

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Journal de sortie de "La Terre qui monte" #13 : | David Camus

Journal de sortie de "La Terre qui monte" #13 :   Jeudi 3 juillet   Je continue à répondre aux questions de l’IA journaliste littéraire mise au point Thierry Crouzet. Voici la 2nde des deux questions suscitées par ma réponse à sa 1ere question (que vous pouvez lire ici : https://lnkd.in/eFZZwfcT) :   Q2.2: Votre système de pentes héritées évoque une forme de déterminisme social radical. Mais ce qui frappe dans votre roman, c'est la soupe de vie que Li boit à quinze ans - ce rituel familial qui semble contenir bien plus qu'une simple tradition. Cette soupe qui fait voir des fumées mystérieuses, qui connecte Li à quelque chose d'indicible, fonctionne comme une brèche dans l'ordre établi. Comment avez-vous conçu ces rituels intimes qui, contrairement aux grandes cérémonies publiques de Vertical, permettent une transmission secrète, presque clandestine, d'une autre façon d'être au monde ?   RÉPONSE : Dans le monde de Vertical, la soupe de vie (servie à tous les enfants à l’occasion de leur quinzième anniversaire) est justement le symbole du déterminisme social : un rituel imposé, censé faire accepter à l’enfant le poids de la tradition et de la souffrance à venir. Ce n’est pas un moment d’émancipation : c’est un passage obligé, une transmission amère – au point que la plupart des enfants la recrachent et sont incapables de terminer leur soupe sans l’aide de leurs parents, de leurs amis. Le problème, c’est que Li (mon héroïne) n’a pas d’amis, et seulement deux parents… En refusant la soupe, en la renversant, Li montre à ses parents qu’un autre ordre est possible. Cette souffrance, elle n’en veut ni pour elle ni pour ses proches. Li ouvre une autre voie, qu’elle appelle « la Voie du Cœur », et qui la guidera tout le long de son parcours. Une voie où, précisément, elle entretiendra au monde (à la montagne) un autre rapport que celui de ses camarades de cordée, qui sont plus dans une logique d’optimisation et suivent, qui, la Voie de l’Eau, qui, la Voie des Pierres, etc., pour être les premiers à atteindre “Tout En Bas Tout En Bas”. Li est généreuse, faillible, désintéressée – et c’est ce qui non seulement la sauvera, mais aussi bouleversera l’ordre du monde, le mettant sens dessus dessous.   BONUS FRUCTUS : Nicolas Fructus continue de nous expliquer comment il a travaillé la couverture de « La Terre qui monte », dans la continuité de celle du « Pays qui descend » :   Nicolas : « Pour le coup, « La Terre qui monte » prend moins de temps, le cadrage est plus évident. »   C’est tout pour aujourd’hui. Je vous dis à demain, et d’ici là : stay tuned !   (L’épisode 12 du journal est à descendre ici : https://lnkd.in/enHY97u6) (L'épisode 14 est à gravir là : https://lnkd.in/eZNRtacC)