dana hilliot

@danahilliot@climatejustice.social
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He/him.
Écrivain - passionné de climatologie, d'anthropologie, d'histoire (notamment coloniale), cultures antiques méditerranéennes, néoplatonisme, justice climatique, randonneur, fan de cyclisme.

Mes bouquins :
https://outsiderland.com/outsiderland/

Mon blog :
https://outsiderland.com/danahilliot/

(je change d'instances, parfois)

Je reposte ici ce fabuleux mémo de @Sohan + l'alt text
#alimentation #diététique #santé

QOTD de mon collègue B. : "Quand j'étais jeune* j'avais un professeur de paléontologie, si tu lui disais bonjour en le croisant il te tendait un trilobite ! Comme ça ! il en avait plein les poches."

*fin des années 1980

Françoise Chandernagor, écrivaine mais piètre analyste...
https://www.journal-ipns.org/les-articles/les-articles/1805-francoise-chandernagor-ecrivaine-mais-pietre-analyste

La réponse du berger à la bergère
« La prochaine fois, tournez sept fois votre plume dans votre encrier ! »

Madame,
Non ! Pas encore ! Est-ce possible ? Je tombe avec stupéfaction sur deux pages de votre dernier livre, L'Or des rivières, pages 67-68, qui fustigent sans nuances celles et ceux que vous désignez sans argumentation solide comme des « zadistes », des « colonisateurs », des « pirates », des « adeptes d'une insurrection violente », des « fils à papa », des « assistés sociaux », des « étrangers au pays », etc. Un vocabulaire d'une grande violence […]

Françoise Chandernagor, écrivaine mais piètre analyste...

Dans son dernier livre, L'Or des rivières (Gallimard, 2024), l'écrivaine creusoise Françoise Chandernagor rend hommage à une Creuse idyllique qu'elle aimerait tant garder pour elle : « En célébrant ce pays impénétrable et ignoré, je prends le risque de l'exposer quand, en vérité, je voudrais le garder caché. Je rêve que la forteresse soit admirée (de loin) et reste inviolée... » S'ensuivent deux pages stupéfiantes (que nous reproduisons ci-dessous) qui exigeaient a minima la réponse du berger à la bergère. Michel Lulek s'en est chargé dans un courrier qu'il lui a adressé début juillet et que nous publions dans la foulée.

Le psychanalyste surpris en pleine séance à exposer à son patient du matin la trinité néoplatonicienne : être/vie/pensée (ou : manence, procession, conversion), à l'occasion d'une rêverie partagée autour de la tension entre "être deux" et "être trois". (genre de move, faut l'admettre, très "bionien").

Me rappelle ce professeur que j'avais eu en faculté, à la fin des années 80, qui avait consacré sa vie entière à travailler sur ce qu'on appelait à l'époque une "thèse d'État" (qui pouvait durer jusqu'à 15 ans, période qu'il avait largement dépassée - de facto, il n'en est jamais venu à bout à ma connaissance, et entre temps la réforme des thèses avait eu lieu, en 1984), thèse qui portait sur les structures trinitaires de la pensée, depuis les présocratiques jusqu'à heu.. nos jours ?

Il touchait assurément quelque chose d'extrêmement profond.

J'ai toujours rêvé d'écrire un texte métaphysique qui défendrait le bien fondé, à partir de Proclus, de cette dynamique trinitaire, contre les oppositions binaires auxquelles nous autres, contemporains, nous agrippons, par paresse et manque d'imagination. Décrire cette lutte (politique, tout autant que psychologique et métaphysique) entre le binaire et le ternaire. (mais autrement que chez Hegel, avec plus d'émerveillement, d'enchantement polythéiste notamment)

Merci de m'avoir lu.
Vous pouvez retourner à vos occupations.

#Proclus

Si vous lisez l'anglais, la plus belle introduction au difficile, et délicat, Proclus, est celle de Radek Chlup :

Radek Chlup, Proclus. An introduction. Un vol. de xvi-328 p. Cambridge, New York, Melbourne, Madrid, Cape Town, Singapore, Sâo Paulo, Delhi, Mexico City, Cambridge University Press, 2012.

je médite sur ce que je vais me faire à manger ce midi et sur la finitude de l'espèce humaine
Et un petit coucher de soleil en mode Apocalypse now.
Je ne vous le fais pas tous les soirs, mais c'est un peu tous les soirs quand même 😅 Genre de truc banal. Auquel on fait à peine attention ici.
Marry me, Vagina Museum

Toujours la balade du jour (avec iris, c'est toujours des balades un peu "queer" - hors des grands chemins : plutôt sentiers, sentes et hors sentiers. Les oreilles et le museau lui servent de boussole. J'adore - quand c'est pas trop "ronceux" évidemment)

Super spot en tous cas. Je sens que ça va être un coin récurrent dans les balades ici.

Aventures à 5 minutes de chez soi !

Un petit peu au nord de la ville, dans les campagnes vallonnées (600/700 m d'altitude).

Mademoiselle Iris de la Loupette fait le guide aujourd'hui. Je me contente de la suivre (j'adore ça : combien d'endroits nous avons découvert ensemble. Elle a une sorte de talent pour s'aventurer dans les hauts-lieux secrets). Elle entame un parcours sinueux entre grands chemins de terre traversant des bouts de prairies et petits sentiers forestiers, ça grimpe et ça descend, on croise de charmants ruisseaux aux sources proches, quelques tourbières, et des essences d'arbres multiples, pins, chênes, hêtres, frênes, bouleaux, etc...

Et soudain, le long d'un sentier, ces gros amas rocheux, d'une dizaine de mètres de hauteur, qui s'étendent sur une centaine de mètres au beau milieu de nulle part. Je jette un œil à ma carte IGN : "Les Pierres Folles", est-il écrit. Je retournerai les visiter de plus près (mais aujourd'hui, ma guide souhaitait "aller de l'avant" !)

Une maison abandonnée, encore en travaux, dévorée par la végétation aussi. Une ferme encore habitée, dans son jus, avec la cheminée qui fume, une jeune vache qui a réussi à franchir la clôture et se retrouve un peu embêtée par son audace (j'essaie de la ramener près de ses collègues, mais elle fait sa timide : pas grave, profite de ta liberté ma grande !).

Et pour finir ces ciels immenses et torturées de printemps surplombant, menaçant, la prairie étincelante. Mes ciels préférés !

#promenade #Thiers

(et en bonus un petit moment hypoglycémie en fin de balade : j'y suis sujet quand j'oublie d'anticiper. Ça faisait longtemps, mais la tête a un peu tournoyé. J'ai respiré un bon coup, et, dès le retour à l'appartement, mangé deux trois trucs consistants.)

D'autres photos ci-dessous ==>

En lisant les commentaires sous l'article que France Info consacre à l'ignoble dette haïtienne, je me dis qu'un paquet de gens non seulement assument sans aucun scrupule l'histoire coloniale (et esclavagiste) française, mais en sont tout aussi nostalgiques, et verraient d'un bon œil le retour des colonies (qu'ils soient rassurés d'ailleurs sur ce point : les politiques néocoloniales se portent très bien, et c'est sur elles que se fonde leur confort quotidien).

Vous vous souvenez cette "journaliste" qui avait lâché à la télévision qu'il faudrait peut-être "rétablir les colonies" ? (elle songeait sans doute au colonialisme "à l'ancienne")

Et encore, France Info, c'est pas Valeurs Actuelles ou le Figaro.

https://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/temoignages-comment-200-ans-plus-tard-la-double-dette-d-haiti-vis-a-vis-de-la-france-continue-a-peser-sur-les-relations-entre-les-deux-pays_7194495.html#comments-embed

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https://outsiderland.com/danahilliot/qui-possede-haiti-sur-des-propos-ignobles-et-honteux-du-president-francais/

#Haiti

TEMOIGNAGES. Comment, 200 ans plus tard, la "double dette" d'Haïti vis-à-vis de la France continue à peser sur

Le 17 avril 1825, le roi Charles X impose le paiement d'une indemnité exorbitante à Haïti en échange de la reconnaissance de la première république noire. Une dette qui, pour de nombreux Haïtiens, a des conséquences jusqu'à aujourd’hui, alors que le pays est en proie à une vague de violence.

Franceinfo