📢Voici mon test/avis concernant Verne: The Shape of Fantasy.

J'y expose sans détour les qualités et les défauts.

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Avec Verne : The Shape of Fantasy, Gametopia @vernegame nous propose un sublime jeu d'aventure inspiré des œuvres de Jules Verne. Entre rêve et réalité, le jeu nous questionne sur nos doutes et sur la possibilité de surmonter nos peurs les plus profondes.

L’intrigue
Commençons par ce qui, selon moi, est l'attrait principal d'un jeu d'aventure, à savoir l'histoire.

Dans une réalité alternative de 1888, la guerre contre la redoutable Nation ravage le monde d'Héméra.

À bord du majestueux Nautilus, Jules Verne, le capitaine Nemo et son courageux équipage sont poursuivis par un ennemi implacable, le Corbeau, afin de s'emparer d'une énergie mystérieuse et redoutable, capable de changer le cours de l'histoire : la Flamme d'Héphaïstos.
Source de la puissance de l'Atlantide, elle permettrait, selon la légende, de construire un monde nouveau, plus pur et plus juste, mais qui pourrait également en provoquer la chute.
Chose peu commune, nous incarnons ni plus ni moins que l'écrivain et visionnaire de génie qu'était Jules Verne. Il ne s'agit donc pas d'une adaptation de 20 000 lieues sous les mers ou d'une autre œuvre de l’auteur. Ici, le personnage de Jules Verne n'est pas écrivain.
D'ailleurs, lui-même, et donc le joueur par la même occasion, ne sait pas réellement qui il est, seulement qu'il est le seul à pouvoir maîtriser un artefact dont la puissance s'avère phénoménale mais aussi redoutable : l'Imag.
L'Imag ? En fait, il s'agit d'un ancien dispositif Atlante qui permet à Verne de réécrire l'histoire et de changer le cours de l'aventure. Concrètement, cela se matérialise dans le jeu comme une flamme qui permet de remonter le temps un court instant ou encore de téléporter des

objets ou des personnes.

Ceci résume le point de départ de l’aventure. Très vite, nous réaliserons que les apparences sont souvent trompeuses. Plus on avance dans le déroulé de l’histoire plus le doute envahit Verne, le poussant même à se questionner sur notre propre existence…

Le jeu

Si l'aventure se déroule principalement à bord du Nautilus, Verne sera également amené à visiter d'autres endroits qui nous en apprendront plus sur lui et sur la façon dont il a rejoint l'équipage du capitaine Nemo.

Les développeurs ont dispersé une multitude d'objets à ramasser et à collectionner, qui nous apprennent énormément sur Verne, les légendes atlantes ainsi que sur les différents personnages rencontrés tout au long de l'aventure.
Le jeu se veut très généreux en dialogues et anecdotes, il y a beaucoup de textes et même si l'on ne connaît pas ou peu l'œuvre et la vie de l'auteur, on est réellement immergé dans le jeu qui oscille entre faits réels et fiction.

Ceci est indéniablement l'un des points forts du jeu en ce qui me concerne.

Réalisation
Ce qui frappe en premier lieu, c’est la qualité des graphismes. Les couleurs sont chatoyantes et contrastées. Les différentes pièces parcourues à bord du Nautilus sont toutes très travaillées

avec une attention particulière portée aux petits détails qui fourmillent. De temps à autre, la caméra s’éloigne afin de nous offrir des plans majestueux, où l’on se surprend à admirer et profiter du panorama. Magnifique et assurément l’un des plus beaux jeux en pixel-art sortis

cette année.

La bande-son n’est pas en reste et sait se faire tantôt calme et apaisante, mais peut également se montrer inquiétante voire carrément menaçante dans les moments tendus. Beau travail.

Le jeu bénéficie d’un doublage intégral, qui, sans être exceptionnel, reste tout à fait acceptable. Il faut cependant avouer qu’entendre notre bien-aimé Jules Verne s’exclamer « Merde, merde, merde ! » tout au long de l’aventure devient, au bout d’un moment, assez pénible.
Au niveau du gameplay, il faut savoir qu’on peut contrôler notre Jules Verne national à l’aide d’une manette ou d’un clavier. Pour les flemmards comme moi, je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas de support pour la souris.

On n’est pas dans un jeu d’action avec des combinaisons de touches à actionner en timing. Tout aurait très bien pu être calibré sans problème sur les deux boutons du mulot. Rien de grave, bien sûr, mais bon.

Non, là où ça commence à devenir problématique,

c’est au niveau des énigmes et de la difficulté générale du jeu. Sachez que je n’ai jamais passé plus de 20 secondes sur un puzzle et qu’il ne m’est jamais arrivé d’être bloqué dans mon avancée. De mémoire de gamer, je n’ai pas souvenir d’avoir joué à un jeu vidéo qui ne propose
autant peu de challenge. La faute en revient au fait que les objets manquants nécessaires à notre progression se trouvent qu’à quelques mètres de nous. Tout est à portée de main, ce qui annihile toute réflexion.
De plus, l’Imag, le pouvoir Atlante que seul Verne est capable d’utiliser afin de modifier le cours du temps, est carrément sous-exploité. C’est vraiment dommage, car cela était indéniablement une bonne idée, mais au final, rien de bien transcendant.
Non, la seule difficulté rencontrée lors de ma partie concernait la dernière énigme du jeu. Je dois avouer que je n’ai absolument rien compris, mais en tâtonnant pendant deux minutes, j’ai réussi à la franchir et à terminer ainsi le jeu.
Conclusion
Alors, est-ce que je vous conseille ce jeu ? Et bien, malgré des défauts qui, en temps normal, m’auraient fait sortir le carton rouge (pour ceux qui découvrent mes critiques, sachez que je suis intransigeant en ce qui concerne la qualité des énigmes d’un jeu d’aventure