"Un génocide comme au spectacle"
"Qualifier cette période d'ère Netflix de la guerre ne revient pas à banaliser ses enjeux, mais à reconnaître la profonde mutation dans la manière dont la violence est médiatisée. Autrefois, une photographie montrant une atrocité, comme celle de la petite fille nue fuyant le napalm au Vietnam, pouvait déclencher des protestations à travers tous les continents.
Aujourd'hui, des centaines d'images de ce type sont diffusées chaque heure. Elles ne mobilisent pas le public, elles l'anesthésient. (...)"