#Palestine : «Des victimes sans visages, des crimes sans criminels» par Pauline Perrenot sur @acrimed #ACRIMED : Entretien avec Johann Soufi, avocat et procureur spécialisé en #justice pénale internationale. Ancien conseiller juridique senior auprès des Nations Unies, il a mené des enquêtes sur des crimes internationaux au Rwanda, au Timor oriental, en Côte d’Ivoire, au Liban, en République centrafricaine, au Mali, en Ukraine et au Sri Lanka. (à continuer sur le site)

https://www.acrimed.org/Palestine-Des-victimes-sans-visages-des-crimes

Palestine : « Des victimes sans visages, des crimes sans criminels »

Entretien avec Johann Soufi.

Acrimed | Action Critique Médias
[Extraits]
Des appels publics au meurtre des Gazaouis – hommes, femmes, enfants – sont diffusés sur des chaînes israéliennes sans la moindre censure. Cette intent° génocidaire de + en + claire rend le silence des élites médiatiques & politiques d’autant plus intenable. [...] Les manifestat° hebdomadaires, les appels au boycott & aux sanct°, mais aussi les act° judiciaires menées par des collectifs de juristes contribuent à faire évoluer le positionnement des médias et des responsables pol.
[Extraits suite] #Gaza
Ce réflexe médiatique est assez spécifique à cette situation. À chaque fois qu’une victime palestinienne témoigne, ou qu’un #juriste, un #humanitaire ou un expert prend la parole pour décrire la situation en cours à Gaza, il semble qu’il faille systématiquement « contrebalancer » ce témoignage. Ce dispositif place des observateurs indépendants, journalistes, humanitaires, juristes, dans une posture artificielle de simple « parties à un débat ».

[Extrait]
Pourquoi cette mise en scène du « faux équilibre » est-elle si problématique ?

Parce que c’est exactement ce que cherchent à faire le gouvernement israélien & les journalistes qui le soutiennent : présenter les faits comme 1 simple divergence de points de vue. Les centaines de juristes spécialisés en droit international, les organisations humanitaires, les ONG de défense des droits humains mais aussi les institutions de l’ONU [...] sont présentés comme des acteurs partisans.