Au Paris Saint-Germain, une jeunesse pleine de promesses
Avec le succès du club parisien en finale de la compétition européenne, samedi 31 mai, l’Emirat atteint l’objectif claironné depuis son arrivée à Paris en 2011. L’aboutissement d’une stratégie de «sportswashing» bien rodée.
« Rien ne peut justifier ce qu’il s’est passé ces dernières heures (…) Nous poursuivrons, nous punirons, on sera implacables », a dit le président de la République avant de féliciter les joueurs dans la salle des fêtes de l’Elysée.
Je suis le seul à avoir de plus en plus peur des fêtes ? J'ai l'impression qu'il y a un lien profond entre fête et violence.
Qu'il s'agisse d'attentes immodérées de ce moment, d'alcoolisation, de frustration ou tout simplement d'un déchaînement de violence, on a le sentiment que peu de choses ont changé depuis les premiers carnavals de Venise.
Comme si entre la joie et la hargne il n'y avait qu'une épaisseur de papier-bible...
Pour leur puissance vocale ou leur banderole «Stop génocide à Gaza», les ultras parisiens font également parler d’eux à travers le monde depuis la victoire en Ligue des champions du PSG. Une soirée qui illustre le renouveau des tribunes.
Du rôle réel tenu par Luis Enrique au geste emblématique qui symbolise le mieux le récital parisien à Munich samedi 31 mai, retour en quatre questions sur la finale qui a vu l’Inter Milan se faire rincer du sol au plafond (5-0) par le PSG.
A chaque grand-messe sportive, on assiste au même déferlement de violences masculines, tandis que de nombreuses femmes n’osent plus investir l’espace public. Il faut une véritable politique d’éducation féministe.