Les trains partent lentement
Sur le quai, pleine de taches de son, une grande fille
Recueille comme des bouteilles vides
Les sourires des voyageurs somnolents.
Les nuages blancs, les beaux nuages blancs
Vont bien plus vite que ne vont les trains
Et sur la gare la pluie lentement descend
Comme pour se dégourdir un peu les reins.
[...]
Et moi je vois ton cœur
Qui chancelle en glissant par les hautes combes
Ô lanterne rouge du dernier wagon
T. Tchiladzé in "La poésie géorgienne, Ve-XXe siècle".