« Des ados se font gazer » : en Guyane, les Amérindiens combattent une centrale électrique
En Guyane française, les Kali’na, l’un des peuples autochtones du territoire, tentent de freiner le chantier d’une centrale électrique implanté dans la forêt où ils vivent (porté par la société bordelaise Hydrogène de France). Gendarmes, quads, lacrymos… Les jeunes militants sont fortement réprimés. Publié sur @Reporterre
Extrait :
Un projet à 90 millions d’euros sur vingt-cinq ans présenté comme parfaitement écolo (…) à la nuance près qu’il doit conduire à la déforestation de 78 hectares de forêt équatoriale dans l’enceinte du Parc naturel régional.
16 hectares de forêt ont déjà été défrichés. Les travaux ont repris le 16 août, dans un contexte d’extrême tension. Dès le premier jour, une cinquantaine de gendarmes étaient postés à l’intérieur et aux abords du chantier. Face à eux, les habitants restent mobilisés pour freiner le chantier, en dressant des barricades enflammées aux accès, en harcelant les pelleteuses.
« Des ados se font gazer » : en Guyane, les Amérindiens combattent une centrale électrique
En Guyane française, les peuples autochtones tentent de freiner le chantier d’une centrale électrique. Gendarmes, quads, lacrymos... Les jeunes militants sont fortement réprimés. Des amoncellements de troncs aux feuillages fanés et aux racines brisées. La sinistre nudité d’une terre ocre et poussiéreuse. Des quads et des véhicules de gendarmerie en nombre qui escortent d’énormes pelleteuses jaunes. Et, de loin en loin, les fumerolles toxiques des gaz lacrymogènes. Ce sont des vidéos de dévastation (...)

