MathiasComme je l'avais annoncé sur mon compte #mastodon , voilà mon post ciné 2 en 1:
Tout d'abord, je viens vous parler de La petite dernière, de Hafsia Herzi. Ici, on y suit Fatima, cadette d'une famille d'immigrés algériens à Paris, brillante élève qui, après le lycée, va petit à petit apprendre à accepter son homosexualité.
J'ai trouvé très beau la douceur avec laquelle, le film pointe du doigt sans jamais juger, la dureté des diktats établis au nom de la religion. La protagoniste a intégré les règles, on sent à quel point ça fait partie d'elle et elle ne veut pas s'en défaire, juste vivre ce qu'elle est, intégralement, entre autres donc, musulmane et lesbienne.
Ensuite, pour rester dans le thème de l'Algérie, je vous propose de retourner dans le passé avec l'Etranger d'Albert Camus, par François Ozon. Esthétiquement, ça pourrait ressembler à une campagne publicitaire pour le colonialisme français tant tout semble beau mais ça n'est qu'en surface pour mieux pointer du doigt paradoxalement, la laideur de cette époque où "tuer un arabe" semblait bien moins important et grave que les sentiments et émotions non ressentis par un colon en apprenant le décès de sa mère. Mersault, le personnage principal, est un véritable sociopathe qui ne met d'importance dans rien. Flippant. Mais à travers lui, ne pouvons-nous pas voir une critique de notre société encore finalement assez contemporaine lorsque l'on voit combien le discours, les valeurs et l'idéologie de l'extrême droite se sont banalisé.es ces dernières années. Le fait de sortir une adaptation de ce roman, aujourd'hui, n'est sûrement pas anodin et ça serait peut-être intéressant qu'on se pose des questions pour ne pas que l'avenir ne reste qu'un long passé...
#monavis #critiquedefilm #cinema #deuxenun #pathemadelaine #lapetitederniere #letranger
Tout d'abord, je viens vous parler de La petite dernière, de Hafsia Herzi. Ici, on y suit Fatima, cadette d'une famille d'immigrés algériens à Paris, brillante élève qui, après le lycée, va petit à petit apprendre à accepter son homosexualité.
J'ai trouvé très beau la douceur avec laquelle, le film pointe du doigt sans jamais juger, la dureté des diktats établis au nom de la religion. La protagoniste a intégré les règles, on sent à quel point ça fait partie d'elle et elle ne veut pas s'en défaire, juste vivre ce qu'elle est, intégralement, entre autres donc, musulmane et lesbienne.
Ensuite, pour rester dans le thème de l'Algérie, je vous propose de retourner dans le passé avec l'Etranger d'Albert Camus, par François Ozon. Esthétiquement, ça pourrait ressembler à une campagne publicitaire pour le colonialisme français tant tout semble beau mais ça n'est qu'en surface pour mieux pointer du doigt paradoxalement, la laideur de cette époque où "tuer un arabe" semblait bien moins important et grave que les sentiments et émotions non ressentis par un colon en apprenant le décès de sa mère. Mersault, le personnage principal, est un véritable sociopathe qui ne met d'importance dans rien. Flippant. Mais à travers lui, ne pouvons-nous pas voir une critique de notre société encore finalement assez contemporaine lorsque l'on voit combien le discours, les valeurs et l'idéologie de l'extrême droite se sont banalisé.es ces dernières années. Le fait de sortir une adaptation de ce roman, aujourd'hui, n'est sûrement pas anodin et ça serait peut-être intéressant qu'on se pose des questions pour ne pas que l'avenir ne reste qu'un long passé...
#monavis #critiquedefilm #cinema #deuxenun #pathemadelaine #lapetitederniere #letranger
John Shaft (ジョン・シャフト) ✅
Mahi-Mae