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Un peu plus loin, je trouve un parc et des toilettes ouvertes la nuit. Je commence à déplier la couverture de survie et mets un réveil sur 45 minutes (mauvaise estimation). Le vent ne faiblit pas dans la nuit et la couverture ne tient pas. Je finis par faire ce que j'aurai du faire dès le début : sortir le duvet. C'est aussi l'occasion d'enlever les chaussures et donc de soulager les pieds. #Velo #longuedistance #audax #ultra
Au final, 750,9 km en 51h 52 minutes. Pas compatible avec un temps de BRM 600 (il faudrait être en dessous de 50h), mais compatible avec le temps d'un BRM 1000
Trop chargé (une tenue qui n'a servie à rien) et sous équipé (manquait au moins une batterie et un jeu de lampe)
Nourriture achetée localement, tapé un peu dans les barres.
J1 : 132 km, 5h41
J2 : 357 km, 21h27
J3 : 260 km, 14h44
Le Bessin, une région que je ne connais pas du tout, avec Bayeux au centre, des routes droites et plates, entrecoupées de franchissements de vallées assez raides ( du 6% sur 1km tous les 3 km, c'est usant)
Enfin, on arrive à Caen
J'arrive à Carentan les Marais, puis Isigny dans la foulée.
À Isigny, je quitte la trace (je la referai dans le sens Paris Cherbourg, ça n'est que 400 km) et j'attaque en direction de Bayeux puis Caen.
Même si désormais le vent a retourné pour être encore de face, je continue sur la côte, par Barfleur. À Quetehou, je fais un petit détour de moins de 5km pour valider le Brevet des Provinces de France (BPF) de Saint Vaast la Hougue et de l'île de Tatihou et je repars vers Quinéville et Utah Beach.
J'arrive sur Cherbourg où je relance la trace pour la descente du Cotentin. Je sais déjà à ce moment que je n'irai pas au bout. Dans ma tête me trotte le retard accumulé depuis la première nuit trop longue, le vent de face et le manque de sommeil, ainsi que la partie entre la Manche et l'Île de France que je sais être assez vallonnée
Revenons à nos moutons.
Il s'agit d'une route passante, limitée à 90, avec séparateur central et panneau invitant les cyclistes à rouler entre l'herbe et la ligne de rive. Les tracteurs sont aussi invités à se déporter dans cette zone là. C'est un défaut des traces parfois peu actualisées des Relais de France (information remontée à l'ACP)
La récompense, c'est la vue sur la mer à la pointe de Jombourg
Une impression de bout du monde se dégage
Au passage, pas sur de reprendre le matelas qui a été utilisé sans être gonflé, comme simple isolant et prendre plutôt une couverture de survie réutilisable, parce que replier une couverture de survie, ...
Je finis par dormir royalement 2h et repars vers 4h30 de façon à avoir le lever de soleil sur le Cotentin
J'en ai toujours pas fini avec les erreurs et je me retrouve sur la D901 qui dessert la Hague à 7h du matin
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Un peu plus loin, je trouve un parc et des toilettes ouvertes la nuit. Je commence à déplier la couverture de survie et mets un réveil sur 45 minutes (mauvaise estimation). Le vent ne faiblit pas dans la nuit et la couverture ne tient pas. Je finis par faire ce que j'aurai du faire dès le début : sortir le duvet. C'est aussi l'occasion d'enlever les chaussures et donc de soulager les pieds.
C'est parti pour une nuit dans le parc des Marais du Cotentin et du Bessin et honnêtement, la D650 que j'emprunte assez longtemps est assez peu intéressante : loin de la mer, dans une zone plate, rectiligne, ...
Vers 1h du matin, je sens le fatigue revenir et je décide de m'arrêter à Portbail. Après une tentative ratée (erreur) à côté d'un distributeur de légumes trop bruyant, je trouve un parc.
Vincent-Xavier ⏚